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Jeudi Poésie
proposé par Hauteclaire
communauté CROQUEURS DE MOTS
Noëls
à mes yeux enfantins
"tintinabulants"
Noëls
aux yeux de mes chérubins
"souriants"
Noëls
sans petits diablotins
"gourmands"
Noël
aujourd'hui
"sans magie"
@Tricôtinoël
48 commentaires -
Pour
Prénom du mercredi
"Félix "
Ce matin Félix
a décroché son x
ajouté un soupçon de haine
pour se faire Félin
il a renversé son café
est resté sur sa faim
le félin chamboulé est devenu calin
ses yeux disent je t'aime
il se croit bien malin
fait sauter de l'orgueil : le mâle
miaule la sérénade, fier, planté tel un coq
Félix est un fiéffé coquin
ses adversaires éliminés un à un
mutation du matou sur un coup de tête
pour une minette coquette
Félix est très fleur bleue
il aime et ne compte pas
il conte juste fleurette à sa coquette
comme quoi l'amour ça vous change ....un chat
pourtant cette mutation n'est que mathématique :
Félix sans x + n = Félin
Félin + (inversion fé en ca)= Câlin
Câlin sans c + m = malin
malin sans mal + coq = coquin
coquin sans un + ette = coquette
@Tricôtinochats
48 commentaires -
En digne héritière du néon de mon père,
je me prête avec plaisir à tous ces jeux
lipogrammes ( au lipo club chez Olivier),
mots croisés (avec quelques cases noires), défis d'écriture
dont ils avaient fait la primeur dans leurs années " Lycée" ...
Georges et Pierre (en classe de troisième) Bret Sinclair et Danny Wild "Amicalement Eux" dans les années 50 J'ai ce regret, que je vais m'empresser de combler: je n'ai pas encore ouvert un seul livre de G.Perec,
il est temps que je m'y mette je crois !!
J'ai tellement entendu parler de lui , que j'avais l'impression de le connaitre moi même. Ce défi m'a permis d'interviewer plus amplement mon cher Papa, un moment privilégié, intime sur ses années de jeunesse qui restent pour nous enfants toujours incomplètes. Le déciderai-je à me conter d'autres moments de sa vie, j'ai bien envie de recevoir ces souvenirs et les coucher sur le papier, il y a tant à connaitre encore.
@ Tricôtinésonpapa
Quant à Tricotine... Oui elle l'a rencontrée "la célébrité" à un point qu'elle n’aurait jamais imaginé….
Tricôtine est née le 14 Février 2009 jour de la St Valentin : avant la création de ce blog tricots-malins, seule Pascale existait.
Tricôtine a sorti ses plus jolies armes pour l'accrocher, et la séduire (boas de plumes, mailles brillantes ici) pour preuve, certains ont croisé Tricotinette sous cet accoutrement à moins que ce ne soit une hallucination passagère clic
la célébrité l'a entrainée dans son sillage, jusqu’à même la laisser gouverner une partie de ses troupes… Obéissantes et chaleureuses .
Je ne la remercierai jamais assez d’avoir partagé avec moi sa gloire et sa beauté "Blogosphèrique"
« J’en suis » comme on dit … et je m’en réjouis.
@Tricôtinénéon
28 commentaires -
Défi n°44
proposé par Hauteclaire
communauté CROQUEURS DE MOTS
Les nuits sont longues, et nous nous rassemblons à la veillée,
autour d'une lampe tempête
et d'une bouteille de vieux rhum, pendant que dehors il fait noir.
Le moment est venu de se raconter des histoires,entre marins,
et d'évoquer des souvenirs ..et le défi arrive, entre tous ces conteurs.
Peut-être aussi une nouvelle occasion de se connaître mieux !
Vous avez rencontré une célébrité? Racontez nous !
Mettez -vous en scène, plantez le décor , faites-en un grand évènement.
Vous en avez rencontré plusieurs, enchaînez les histoires ...
Mais .... car il y a un mais ...
Tout bon marin a le sens de la narration, voire de l'exagération, ou de l'invention ..
Racontez au moins deux histoires, et faites deviner laquelle est fausse !et si les deux le sont, faites croire le contraire.
C’est la veillée sur la coquille de noix,
Je fais mon tour de coque comme chaque soir de défi, la mer est calme, les matelots se retrouvent pour jouer avec les mots dont ils ont le secret, tous feux éteints, il ne reste que cette lampe tempête, dont la flamme oscille sous la brise du soir, je les entends raconter leurs faits d’armes, leurs rires me parviennent assourdis par le clapotis des vagues, leurs jeux de mots fusent tels des S.O.S dans la nuit étoilée…
Le dernier défi à la mode est un bâton de dynamite, « racontez votre rencontre avec une célébrité », il y a les matelots qui ne sont pas souvent descendus aux escales, qui restent sur la réserve, deux ou trois ont des histoires à faire rêver les midinettes de la planète, et ....
Il y a ces gaillards d’avant, comme mon père embarqué pour un petit tour aux souvenirs, qui raconte avec tant d’émotion malgré sa mémoire qui s’efface lentement…
« Ce soir, puisque nous en sommes aux confidences intimes, je vais vous dévoiler un secret que je n’ai jamais raconté à personne … Lorsque j’étais au lycée, dans ces années chamboulées d’après guerre, j’étais pensionnaire, on ne rentrait pas chaque semaine à la maison, les moyens de locomotions n’étaient pas aussi pratiques que ceux de maintenant, on restait parfois trois mois sans rentrer. Il fallait bien occuper son temps les week-ends . J’étais dans sa classe, c’était mon meilleur copain. Pendant trois ans nous avons refait le monde qui était le nôtre, inventions des jeux , des casse tête, des blagues pour épingler nos camarades, il n’y avait pas plus jouissif pour nous, que lever les yeux au ciel, montrer du doigt une chose inexistante, après maintes scrutations, nos amis voyaient ce que nous avions montré, nous décrivaient la chose, et nous riions complices de notre mauvais tour. (il a les larmes aux yeux en évoquant le souvenir, je crois même qu'il en rit encore) Nous inventions des grilles de mots croisés sans case noire, jouiions au bridge, apprenant aux pions de l’internat ce jeu passionnant, nous allions le soir, nos livres sous le bras, rejoindre leur chambre. Un jour nous fûmes pris en flagrant délit de transit après le couvre feu, nos acolytes de jeu, gardiens de la bonne conduite des dortoirs, vinrent à notre secours, prétextant que nous avions l’interrogation du lendemain à préparer . C'était un fabuleux dessinateur aussi, il n'avait pas son pareil, un coup de crayon sur une feuille de papier, et la course de vélo s'animait, vous sentiez l'effort sur les pédales, la lutte pour gagner, et le champion recevait le bouquet à l'arrivée…
Je vous parle de lui, nous avions 12 ou 13 ans, la vie nous a séparés, nombreux sont ceux qui s’exercent aujourd’hui à ses nombreuses facéties littéraires ….Je n'ai jamais osé le recontacter, d'autant plus quand il est devenu célèbre, et j'ai ce regret , ce harpon planté dans ma chair. Il n’est plus de ce monde, mon ami du Lycée Geoffroy St Hilaire à Etampes, nos noms se terminant en « Ec » nous avaient rapprochés peut-être? Il y a quelques années, un dame charmante m'a contacté, pour faire oeuvre de mémoire , une émission télévisuelle lui était consacrée, elle avait téléphoné à nombre d'homonymes, m'avait enfin retrouvé, j'ai su alors que cette amitié avait été réciproque et que j'avais compté pour lui, nous étions ces jumeaux de tumultes en têtes, c'est lui l’Oulipo, les choses, je me souviens…C'était mon Georges Perec »
Son histoire est belle, ces années lycée où ils fumaient en cachette dans les toilettes ...Il n'a même pas enjolivé le personnage, pourtant il a été marin mon père, il a seulement sorti fébrilement quelques coupures de journaux, quelques photos jaunies enfouies dans la poche intérieure de sa vareuse élimée, restituant ce pan d'adolescence retrouvée et leurs jeux qui n'amuseraient probablement pas un seul gamin de 13 ans de nos jours!
Je suis là, pensive ai-je rencontré « la célébrité » , oui je crois que je pourrais à mon tour participer au jeu , c'est même sûr !! Je l'ai rencontrée un jour de Février, c’était la Saint Valentin ! J’étais un peu timide il est vrai, pensez on n’en rencontre pas tous les jours…
Je m’étais habillée de manière à plaire, avait fourbi mes armes secrètes , un fourreau de mailles brillantes, un boa de plumes lumineuses, il fallait ça… pour l’approcher et l’accrocher.
Dès le premier instant, quand nos regards se sont croisés, nous sommes devenues inséparables, elle adulée, tourbillonnante au milieu de cette foule effervescente, emportée dans ces fêtes qui ne s’arrêtent jamais… m’a fait rencontrer son monde, bariolé, m’a intégrée jusqu’à la fusion, j'ai su garder mon identité malgré la diversité de ses fans ! "Gloire et Beauté" premier rôle, et Tricotine à sa suite!
Depuis quelques temps , les valeurs se sont inversées, j' entends "qui est cette charmante "beauté" à côté de Tricôtine?" c'est vous dire !! me voilà bientôt plus célèbre qu'elle !!
(je ne sais arranger les histoires pour qu'elles paraissent plus vraies ou plus fausses , à votre avis combien sont véridiques )
(réponse Mardi 14 /12/ 2010 08:00 )
50 commentaires -
les Lipogrammoureux(ses) ont sévi une fois de plus chez Olivier ce Jeudi
rejoignez nous si cela vous tente, ça délasse les néons,
antidépresseur sur ordonnance de Mister Ô
en plus c'est remboursé par l'ONU
toutes les infos ici et les prestations là
Soyons clairs, vous n'avez droit à aucune autre lettre que les onze d' ESARTULINOC
et vous êtes invités à rester dans l'esprit du poème en procédant à votre version qui,
forcément, ne sera pas littérale.
Vous pouvez fort bien écrire quelque chose de nettement plus court.
"je vous invite à vous mettre dans la peau d'Esartulinoc durant cette deuxième session du Lipo-Club",
le temps de réécrire, à votre manière, le poème de Jacques Prévert dont je vous donne le texte ci-après :
Le message
La porte que quelqu'un a ouverte
La porte que quelqu'un a refermée
La chaise où quelqu'un s'est assis
Le chat que quelqu'un a caressé
Le fruit que quelqu'un a mordu
La lettre que quelqu'un a lue
La chaise que quelqu'un a renversée
La porte que quelqu'un a ouverte
La route où quelqu'un court encore
Le bois que quelqu'un traverse
La rivière où quelqu'un se jetteL'hôpital où quelqu'un est mort
Voici nos deux essais, le premier en traduction littérale
Néon a laissé voguer son zébulon pour le second
l'allocution
cette issue à la serrure close, la clé on a tourné
cette issue là,on a close au sortir
ce transat à son séant encore tout tracé
ce courseur "sus aux souris ", aux cent caresses caliné
cette cerise ci sous les crocs ciselée
sur ce courrier on s'est instruit sans souci
ce trône sous en sus retourné
le sentier où il s'entraine sans cesse au cross
ces taillis en tous sens croisés
le ruisseau où il s' élance sans sourciller
à cet asile,il a laissé sa santé, à la sortie, on l'a enterré
lettre sous les sens
cette issue-ci ,ce soir s'est éclose
et close ensuite sans se soucier si l'on rentrait encore
cette assise où un séant s'est sis, sourit
au « souris surineur » sans cesse caliné
cette cerisette là, si ciselée sous les crocs, c'est
une lecture sournoise sur ce courrier ci
ce trône aux sens en alerte sonnés, se tourne
sur cette issue là encore éclose, senteurs ce soir...
ça sent le sans arrêt sentier usité à la course,
ça sent le sureau, taillé, l'écorce sciée, le silence
non !....le ruisseau, ruisselle,s'écoule, ensorcèle..on s'élance à sa source, sous l'eau , on se laisse couler
sans air, sans soins , on se noie, l'asile sans les sens, sans essence, on enterre son coeur c'est certain et cesse alors le tic tac séance tenante
Une lipo session c'est aussi tentant ... qu'un chocolat croquant !
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