-
Par Tricôtine et Néon le 31 Mai 2010 à 08:00
Défi n° 30 proposé par ADAMANTE
Une atmosphère de légende
Matelots ! Après Vamos a la playa d'Hélène
Je vous invite à donner libre cours à votre imagination fertile
pour nous raconter :
en vers, en prose, en images ou en sons,
l’un ou l’autre - l'un et l'autre - ou tous réunis
une atmosphère de légende
vécue ou imaginaire
Faites-nous partager ce que ce mot évoque au plus profond de vous.
Faites-nous rire, trembler, rêver...
en toute liberté
Atmosphère atmosphère .... est-ce que j'ai une g... d'atmosphère!
de surcroît ......de légende ?
ouaip j'ai bien une tête de vieux grimoire,
mon fermoir est grippé,
ma bouche est restée bée
au mystère du Néon,
tournures alambiquées, je m'y emploie
écriture à l'encre sympathique,
sans toutefois obtenir de résultats magiques
alors pour vous coller de l'atmosphère de légende ...
il va nous falloir quelques accessoires !
de préférence choisir une nuit sans lune
(ça peut se trouver voyons voir... le calendrier)
Un hibou ou une chouette qui hulule
(hihi des vieilles chouettes y en a plein le voisinage, ça pousse mieux que les champignons)
une forêt de Brocéliande
( ça y en a pas , il reste p'têtre encore quelques pins des landes décapités de l'an 99, à la louche ça ira)
châteaux et tours
(le paysage médocain en regorge ouf, pas de pierres à déplacer)
quelque souterrain
(râté , si on creuse on est noyés, l'histoire ne peut même pas commencer)
des toiles d'araignées
( ...des araignées un stock à écouler, on a de quoi fournir en toiles tous les fans d'halloween)
un preu chevalier sur son blanc destrier
(mince Tricotin n'a que de vieux engins "bleu sulfate"... comme vous y allez ! ..je parle de ses tracteurs !)
des hordes de monstres sanguinaires à combattre
(les moustiques pululent ça va le faire "ambiance pustule")
de grosses bêtes fantastiques aux yeux de braise ardente
(les chatounettes feront l'affaire )
un peu d'âme et des charmes
(pff ...comment ça sûrement pas Tricôtine ?)
Ayé le décor est planté !
reste à trouver la légende..?
En fait la légende
ce n'est rien de plus que
du "qu'en dira-t-on"
des "racontars" amplifiés
passés par le mégaphone arabe
ou de toute autre campagne
du bouche à.... oreille bouchée
du langage pour mal entendants
de la chanson de geste quoi !
Chacun rajoute une couche
le suivant comprend de travers
une légende est née
pas vrai ?
Et que je te l'embellis,
avec un scratch d'allumette
zou! le feu aux poudres est mis
un peu de poudre de perlinpin aux yeux
tu n'y vois que du feu
et voilà ça roule
une légende est partie....
comme sur les roulettes d'un tambour
on se la refile de père en fils
de mégère en ménagère
de cancan en cancanière
d'un pôv gars miteux, on fait un combattant hors pair
il a plus d'allumettes,
c'est bien une amulette qu'il porte autour du cou
vous savez celle que lui a remise le merlin
(pas celui qui sert à tuer les boeufs)
non l'autre... l'enchanteur !
oui l'enchanteur!.... celui qui passe à la télé,
dans le top truc !
celui qui a une voix bizarre
oh mince j'ai son nom sur le bout de la langue
le fils de... oh mais si ! vous savez ...
le fils de .....la mère Michel
oui et bien elle a perdu son chat !!
ah bon on vous l'avait pas dit ??
Parait que .....par une nuit sans Lune,
y avait un hibou ou une chouette,js'ais plus
pensez avec la proximité des pins rescapés
c'est pas si étonnant !
et bien Sieur Tricotin essayait de creuser un souterrain ...
pour y ranger des fioles d'un breuvage sympathique,
rouge sang qu'il était le breuvage
non non, l'avait pas pris de grimoire !
ni écrit de formule satanique,
pas d'alambic non plus,
parait qu'il avait juste fait la campagne
avec son dragon ailé bleu sulfate
un truc faramineux ,
on dirait une mygale gigantesque
avec des mandibules qui résonnent
pire que les entrailles de l'enfer
brr.... j'en ai la chair de poule au pot
on dirait qu'elle crache le feu sa bestiole
et une poussière qu'elle soulève !
Faut mettre un casque, euh un masque, j'vous l'dis!
suffit qu'il pleuve,
vous vous retrouvez ....transformé en pot de terre!
le temps de le dire vous pouvez plus bouger!
figé que vous êtes !
et là des monstres sanguinaires vous tombent dessus à bras raccourcis
et comme vous êtes paralysé
et bien ils vous transpercent de part en part
et vous enflez, votre tête devient incandescente..;
où j'en étais ?
Ah oui!
Sieur Tricotin avait récupéré un fabuleux trésor
après sa campagne,.... des grappes d'or qu'on disait!
et il essayait de creuser un souterrain
mais l'eau montait jusqu'à dénicher les araignées de leur toile!
vous auriez vu le tableau!
engloutie la pelle
et ses chausses..
oui ses chausses!
pas ses chaussettes,
des chausses, c'est comme des bottes!
vous suivez ma légende ou quoi ,!!
les bottes comme elles étaient en métal
bah oui!, les preux chevaliers ils ont des armures !
et bien l'armure elle a rouillé ...
avec l'eau de la Gironde
Et bien Sieur Tricotin est sorti du souterrain
qu'il avait pas réussi à creuser
avec une armure en rouille
qu'était devenue une armure en or!
si l'on en croit la légende ....du voisinage
parce que ses allumettes avaient pris l'eau aussi
non c'est pas ça, qu'ils ont dit
"parce que son amulette avait le pouvoir de dire oui "!
- Et les bêtes aux yeux de braise ardente ?
-Ah ces bêtes là ? ... les chatounettes ?...
ben! elles continuaient à ronfler
en ouvrant juste un oeil mordoré
quand le hibou hululait au dessus de leur tête!
-Ah ? et le chat de la mère Michel ?
-Oh je vous raconterai plus de légende
vous n'y êtes pas du tout,
vous n'y entendez rien
n'est-ce pas qu'il n'y entend rien ce loup!?
hein père Lustucru ?
allons , remettez votre chapô pointu
on va voir ce qui se passe par là bas
paraîtrait que .....
les jours de nuit sans lune....
(images : www.animated-gifs.eu)
48 commentaires -
Par Tricôtine et Néon le 17 Mai 2010 à 08:00
le défi N°29 d'Hélène
communauté CROQUEURS DE MOTS
Vamos a la playa
Ouf, nous ne jouons plus "les déménageurs Bretons" pour aller à la plage,
les garçons sont grands, plus de seaux, pelles, rateaux à trimballer,
terminées les expéditions sur le bateau jaune et bleu qui se dégonfle en plein milieu d'une vague, tel un radeau de la méduse, rejetant mes rejetons à moitié noyés par trois tasses d'eau salée.
terminés les goûters qui tombent dans le sable, qui croquent sous la dent malgré un nettoyage méticuleux.
terminées les pleurnicheries devant le marchand de beignets ambulant.
terminés les "Maman jv'eux une glace, j'ai soif, j'ai envie de faire pipi" que sais-je encore ?
terminés les bambins qui ne veulent pas se changer sur place,
de peur que l'on voit leur derrière ou leur devant et pourtant ...
Sur cette plage aux baleines échouées colorées,
qui se cuisent aux rayons ravageurs de ce cher Helios,
il y a ceux des autres qui prennent la relève ! ces mômes ...
... qui ont perdu leur Maman sur la plage noire de monde,
et qui pleurent....!
Vous vous approchez d'eux pour essayer de les aider,
hihi manque de chance, il ne comprennent pas un mot,
ce sont soit des Hollandais, soit des Allemands
(il faut dire que la côte Atlantique "médocaine" est réputée avec les camps naturistes,
la représentation internationale y est au top des statistiques ).
Bref..."Vamos a la playa" donc, puisqu' Hélène en a décidé ainsi ....
Tricotin et Tricotine, en route ....
à l'heure où les baleines s'en vont,
parceque les bains de soleil, et les bains d'eau salée,
pour moi c'est pas recommandé du tout !!
Ah! Je ne risque pas d'être interpelée pour tenue dépravée incitant les mineurs à la débauche, enfin peut-être que si! les mineurs de fond débaucheraient.. de leur mine renfrognée ?
en voyant mon joli paréo, qui n'a de paréo que le nom !!
dans d'autres pays on pourrait appeler cela une burka, une panoplie "d'éléphant man" :
chapeau, foulard, lunettes, manches longues,
la combi intégrale de la femme grenouille.... OBLIGATOIRE,
si je ne veux pas me retrouver couverte de pustules irritantes façon "tentacule de poulpe".
La playa esta muy buena... dans ces conditions !
On a remplacé le barda des gamins par le parasol du presque quinquagénaire,
la crème indice 2500 à appliquer sur le demi millième de millimètre de peau qui ne peut être couvert, c'est à dire le bout de la pointe de l'oreille.
Mon cher et tendre qui n'a pas ces soucis dermatologiques peu logiques ,
s'élance tel un dauphin dans les vagues, crawl, brasse, papillon des mers....
et je suis là ...à me dire que je serais super bien à l'ombre,
sous l'avant toit de la maison à regarder les roses du jardin,
avec un bon bouquin plutôt qu'à me morfondre "les mains moites, les pieds poites" ,
sous mon costume de guignol allongée sur une plage vide les soirs d'été.
65 commentaires -
Par Tricôtine et Néon le 3 Mai 2010 à 08:00
Le défi de Tricotine
"Le grenier mansardé"
La rambarde de bois rugueuse de l'échelle style "meunier" qui y mène, tremble sous l'effet de ma main.
C'était notre quartier général de filles t'en souviens tu Lalie ? Papa nous avait dit "si vous le nettoyez vous pourrez y camper". Pas encore rénové, à cette époque, les trous dans le plancher, les toiles d'araignées, les souris ne nous avaient pas rebutées! Nous en avions fait notre tour d'ivoire, nos lits à baldaquins confectionnés avec de vieux rideaux punaisés sur les poutres, nous jouïons les princesses au grenier dormant ...ne dormions pas ! Nous avions toujours une nouvelle chose à nous dire...Nous inventions nos vies dans ce donjon où les princes charmants viendraient nous délivrer.
Je connais ses entrailles dans les moindres recoins, là sous la tuile qui commence à chauffer au soleil printanier, il y a l'histoire de ma vie antérieure, l'histoire des mes vies intérieures, des morceaux de mon existence dont j'ai voulu conserver l'image, à travers des babioles insignifiantes, de peu de valeur.
Surtout ne rien toucher en mon absence... ne rien emprunter sans m'en parler.. jusqu'à cet ours en peluche borgne qui baisse la tête comme endormi par la chaleur.
Je pourrais m'avancer les yeux fermés sans craindre la moindre bosse, je connais la hauteur des poutres, il suffit de se voûter légèrement.. A droite il y a la petite fenêtre qui donne sur le jardin;
J'ouvrirai d'un coup sec le vieux volet, il ne grincera pas !
Le soleil s'engouffrera arrosant la poussière de son jet lumineux, inondant mes narines des senteurs de Glycine, une abeille éblouie cherchera la sortie, le grenier au printemps , un bonheur sans pareil!
j' avance de trois pas, toujours les yeux clos, la malle de marine de grand père est là, immuable, attendant patiemment qu'un jour on la "descende".. ma malle aux trésors qui ne renferme plus que les confessions d'une adolescente sur un journal intime, perdu dans des photos de classe jaunies, et des correspondances anglophones de mon autre époque.
La progression vers le fond du grenier est plus oppressante, je vais paupières fermées, la luminosité ne se perçoit plus, je sens que l'air est moins léger, l'unique fenêtre ne ventile pas aussi loin, la résine du lambris échaudé semble vouloir pleurer en larmes odorantes.
Ils sont ici au pied de la poutre maîtresse, il suffit que je me baisse un peu, une boite à chaussures fanée leur sert d'écrin : mes patins à roulettes aux lanières de cuir! ils sont là ! bien là! loin des fistons.. trop loin pour qu'ils osent s'aventurer à les essayer.
Le mur de pierre est juste quelques dizaines de centimètres plus loin, l'armoire y est seule à cet endroit, droite comme un garde , l'unique espace où elle et moi pouvons être debout; à l'intérieur la machine à écrire mécanique " une royale", trônant parmi les affaires de plein air que l'on sortira cet été!
J'y passerais des heures, lovée dans cet antre chaleureux, en oublierais de boire et de manger, j'y serais ermite, sage, mon âme y vagabonde... c'est une invitation à la contemplation, la méditation, point besoin de cours de relaxation. Le grenier, c'est le comble! Un paradoxe, on vide la maison et on comble le grenier qui à son tour vous comble avec les souvenirs, j'y retrouve mes morts, mais aussi la vie à travers ces objets , les pans du passé.Ce mouvement perpétuel de sac et de ressac, module les battements de mon coeur , mon rythme cardiaque est entre parenthèses.
Je dois faire demi tour, le temps passe vite dans ma mansarde...
A la sortie je donnerai un petit tour de clé à la bouteille musicale de grand mère Marie, juste pour verifier qu'elle fonctionne, ma visite sera terminée sur un petit air de menuet, je reviendrai avant l'été c'est sûr, chercher le matériel pour les jeunes qui voudront camper... à moins qu'ils n'investissent à leur tour le grenier ?
64 commentaires -
Par Tricôtine et Néon le 22 Avril 2010 à 12:00
Ô Capitaine
ton dernier défi....ton mur
tombé comme un couperet,
une ombre opaque voilait
ma joie et mes envies...
j'étais au pied du mur,j'avais regardé son derrière,
d'un oeil meutri hier
j'avais refusé d'y voir
une jolie histoire,
Néon broyait du noir,
perdait son zébulon
empêchait Tricotine
de vivre avec délice
sur ses rochers chocolat suisse.
Nous repoussions en bloc
cette énorme muraille
cherchions à en détricoter
ce coté maille à maille.
Murés dans le silence
nous ne voulions entendre
le boucan effrayant de notre
passage dans ce mur du son.
Néon a retrouvé le bon coté de sa lorgnettenous avons lu à mur ouvert....
......nous y avons trouvé....une table des matières :
ADAMANTE racontant à Grand père les joies de gueule d'amour sur sa verte prairie
ALICE lèchant au fil des jours des peintures et des timbres adressant à chacun de belles lettres
AMTEALTYjoyeuse grand mère malgré le crachin qui bat ses côtes d'Armor
AUROSA croquant, tricotant, crochetant, attendait son bébé depuis il est arrivé:c'est un "layette bleue"
BIGORNETTE baptisant "uniquement le mercredi" près de la fontaine aux Bigorneaux, de drôles de petits êtres, qu'ils soient laids ou mimis
BRUNO sur son vélo s'évadant à la recherche des plus gros escargots, se goinfrant de mûres
CATIECHRIS en tutu rose se prélassant dans les commentaires malgré son âme bluetée
CLAUDE, s'amusant au loin, déjeunant sur l'herbe avec Manet, Monet.. muse musarde de ces messieurs du musée
CRICKET jouant sur tous les registres, cherchant chaque fois de joyeux candidats
DOMINIQUE enfant sage comme une image, touchant à tout, aux miniatures, aux tableaux, poète virtuose..en préludes de Chopin.EGLANTINE pragmatique Mère- grand d'utilité publique cherchant sur le net la dernière info à transmettre
FANFAN s'éclatant le néon refilant le virus au mien... humour et traditionFRANSUA hochant la tête, admirant des collages de fantaisies
HARMONIE laissant tremper sa plume avec nonchalence, dérivant sur sa barque au fil de l'eau
HELENEmordillant son calame, égrenant les heures qui passent,pendant que rouletabille s'essaie aux triolets sur le piano derrière son dos
JEANNE feuilletant son recueil de poèmes " illustré par ses soins", nous les laissant croquer à volonté
INDIA agent double Hélvétique cachant ses yeux derrière des lunettes noires, pour bien mieux grimacer et nous faire évader
JAKLINE la coquine un ptit Jakou croquant de sensibilité
JEAN PIERRE, préparant son numéro d'illusioniste magicien devos , devant, derrière, sens dessus dessous, à l'intérieur des mots
LENAIG partageant son espace océan Atlantique "vive la Bretagne", Mona y croquant de jolis morceauxLINA la douce que vous connaissez moins, mon amie , ma première blogopote, surbookée
on a croqué nos premiers mots sur le blog de Brunô, je pense à elle et vice versa, l'amitié quoi!
LYLY petite poulbot rieuse s'exerçant à de douces pirouettes
NAT rêvant de bonheur, interrogeant les sages et le Kamasutra tout en croquant des mots exquis de chocolat
NICOLE NINI: tapie dans les buissons guettant les mâles habiles ... avec des jumelles,... pas perverse... ornithologue, photographe, Nini baroudeuse,qui bouge en liberté dans sa natureNOUNE Jardinant à tout va !!! m'envoyant les volutes de son feu jardinier, m'enfumant jusqu'à ma couette, à travers la Gironde mais je lui pardonne ses poésies sont tellement bonnes
PARISIANNEqui nous conte Paris comme un Montécristo
PASCAL DINOTtoujours dans ses pensées matin et soir, début et fin de semaine tentant d'améliorer devant la glace son côté macho... hoho!!
QUICHOTTINE revenue ses valises à la main, de la bibliothèque à la Quichottinie.... personne ne veut déménager de chez elle, ni les bouqins, ni les Quichottiniés bien enracinés.
ROCK and WOK jouant de la batterie de cuisine animant les assiettes avec entrain
ROUERGATHenri pour les intimes s'appliquant sur ses cahiers, autodidacte épatantSANSBLABLA:tournicotant du Néon s'autodafe et je m'esclaffe
YASMINE frissonnante de poésie colorée à sensations, calme Néon et ses tournicotons
et puis il y a les îles de Lilie, et d'autres à visiter......
il manque des pages à la table des matières, ne soyez pas vexés: 126 blogs je ne peux les citer
charmant tableau pittoresque,improbables convives réunis à la table
croquant et dévorant les mots sans manières...
je vois le cercle des poètes arrivé dans ma bulle
Nous n'aurions pu jeter l'éponge ,la première pelletée de terre,
enfermer sous un mur, les arpèges de si douce mélodie
être les témoins d'un enterrement invraisemblable!
Le mur est tombé, nous y voyons plus clair
l'arc en ciel de l'avenir, remplace la guillotine
deux pierres précieuses s'ajoutent à l'édifice
le 127ème blog Didi "la fée crochette"
je la connais depuis longtemps...
.... de mon autre planète,
elle écrit aussi joliment qu'elle crochette
fée de la dentèle bigoudène
puis un 128ème blog Marine
passée par la grand porte
qui ouvre sur le navire
son joli prénom.... son nom,
promesses de bonne route
l'appel de sa calligraphie sans doute
retiendra encore Brunô dans la soute ?
chère "Didi Bigoud", chère "Marine call y graphiste"
bienvenue
sous la régence Tricotine
44 commentaires -
Par Tricôtine et Néon le 16 Avril 2010 à 20:05
Ô CAPITAINE !
MON CAPITAINE BRUNÔ,
Tu veux prendre congé,
te retirer dans tes quartiers "Maître des mots",
malgré la mutinerie qui grondera tout bas
Je sais que tous comprendront ta décision
Tu veux quitter le vaisseau,
et sauver tout ton équipage
quel hommage pour nous simples matelots.
J'ai hérité du gouvernail,
moi, Tricotine petit point mousse
je le reçois avec honneur,
malgré les nombreuses amarres
qui m'obligent souvent à rester à terre,
je m'appliquerai à éviter les récifs
je m'appliquerai à lancer l'encre de tes mots
à la découverte de trésors cachés
au fond des coeurs croqueurs.
Je me sens bien frêle
pour continuer un tel voyage
sur une coquille de noix (Iséroise) Tricotinée
Je souhaite
que vous matelots croqueurs
qui voudrez bien embarquer
à vos risques et périls
m'aiderez à hisser les voiles.
Nous voguerons vaille que vaille,
tisserons les mailles des filets
tricoterons nos océans
serrerons les coudes et nos plumes
pour qu'un cercle en rondeau
ne finisse en radeau!
C'est la peur au ventre
et la rage au coeur,coeur moteur serré d'inquiétudes
que je prends les commandes
Je ne serai pas présente toujours
la soute de Tricotine est déjà très chargée
d'avance je vous demande de me pardonner.
Néon manquera sans doute de lumières
pour éclairer toutes les traversées,
des corvées "épluchures de patates"
des tours de quarts seront distribués
afin que chacun se sente héritier
du beau bébé qu'on nous a confié,
Il sera chéri j'en suis sûre
malgré les grosses vagues à l'âme
les voix d'ho! dans les écoutilles
il faudra du courage...maintenir le cap,
tracer le sillage de notre héritage.
Un peu de temps est encore nécessaire
pour vous tricotiner des cabines douillettes
et organiser les prochaines épopées,
préparez vos gilets de sauvetage, bouées
autres objets personnels,
tout ce qui peut flotter
tout ce qui peut aider en cas de naufrage!
dès que le confort sera dans le décor
vous pourrez venir signer le livre de bord
et vous engager sur ce drôle de rafiot!
Bon vent! Bonne Route!
Ô Capitaine! Notre Capitaine BRUNÔ!
Que ta montagne soit belle
qu'elle ne taise pas les mots
que nous croquerons pour toi.
Nous te retrouverons
" Maître Brunô des mots"
J'ESPERE...( paraît que mes désirs sont des ordres?)
à chaque escale,
nous t'attendrons à quai !
n'oublie pas ton paquetage,
tes femmes (privilège des vétérans),
ton encre, tes mots, tes poésies, tes Haïkus
tes nouvelles à conter, ton vélo,
nous lèverons l'ancre avec toi,
ho hisse et Ô !
ta cabine marquée BR est déjà réservée,
les couverts seront prêts à la table des amis..Rôoh!
pour de belles virées et croquages en partage.
Un jour peut-être aurons nous transformé
la coquille fragile, en une bien belle Goëlette,
voiles gonflées par le souffle uni des croqueurs matelots
figure de proue scupltée en "bonhomme de Glace"
brisant les lames, à bonne allure, sous joyeux pavillon.
L'avenir nous dira s'il y avait un bel horizon....
derrière ce dernier défi Brunesque...
la transmission des cartes de navigation....
Iceberg, mur infranchissable, si difficile à digérer par mon Néon!
Merci à tous ceux qui continueront l'aventure
à travers ma lorgnette pas toujours très nette.
45 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique