Défi n°63

 

Proposé par  Eglantine  

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

 

 

Tout le monde connaît le proverbe qui dit que :

Plus on est de fous, plus on rit ! 

  C’est presque la fin de  l’été , et pour clôturer les vacances  je vous propose de le faire cool, et de lancer « une invitation pour un repas virtuel » entre « aminautes » mais un peu comme dans une auberge espagnole sollicitant chacun pour qu’il apporte quelque chose, soit les produits de sa région soit la particularité que l’on  ressent sur le dit blog…avec bonne humeur et fantaisie.

 

 

Oh quel bonheur, faire une invitation sans avoir à se casser la tête pour le menu, si nous avions dû vous recevoir tous, nous aurions été bien embêtés devant vos mines déconfites à goûter nos plats maison, à moins que vous ne soyez accros aux "déjeuners fantastiques" comme les avait baptisés mon grand-père, qui ne voulait manquer aucune des émissions du dimanche à l'arrivée de la télévision .... Régime draconien, Ô combien adopté depuis .. Chocolat fumant et tartines beurrées! Nous avons pourtant fait bien des adeptes depuis ces temps reculés, la tradition familiale ayant contaminé d'autres foyers.... surtout ceux des copines !!!

 

Invitons, Invitons au banquet de la Coquille, nous descendons à terre, tant mieux.. j'ai un peu le mal de  "mère" en cette fin d'été et néon n'est toujours pas  vraiment dans mon assiette....

   il y aura  foule  à débarquer... Le festival de Cannes et sa montée des marches, c'est du pt'it lait à côté de la descente de passerelle de l'étoilé  bottin croqueur.  

 

Il nous faut une grande plage, Noune voudras tu bien nous prêter la tienne ?, celle où j'ai tant aimé le sable doré qui scintille léger dans le clapotis de tes vagues à l'âme, ce sable fin que tu sais tamiser pour en extraire l'or à faire étinceler nos sourires béats si naturellement.. " magicienne du cours de la bourse" . Nous demanderons à Jill pour la circonstance de regonfler son château virtuel sur le rivage, en vers et contre tous les barages douaniers,  d'apporter quelques  gourmandises gargantuesques chocolatées. Adamante sera chargée de l'éclairage son et lumières, son Râ en poche ce devrait être grandiose , aidée en cela par Anne Lesonneur qui l'accompagnera volontiers sur le chemin depuis la source lumineuse . Nat aura largement diffusé sur le web le lieu du rendez vous et Mamie Claude nous égaiera d'anecdotes croquantes, légères ou coquines. Parisianne et  Hauteclaire voudrez bien offrir le décor emprunté à Paris , un pont neuf, un jardin des tuileries pour que nos invités puissent s'y promener afin de digérer ?  Rose devenue pro dans le domaine, sera préposée aux cartons... d'invitation . Le décor est planté, il y a aura tant d'invités que nous perdons les fils pour vous les situer : Pimprenelle nous prêtra son hangar entre brume et soleil pour le cocktail en cas d'entrées maritimes . Lénaïg portera chapeau rond ,galettes et petit pot de beurre,  Dan libéré de toute nécessité nous proposera une belle tranche de beauf. Mannette garnira les bosquets de boules de neige en fleurs,  Mireille déchargera un chant de cigales de son sac de voyage. Catiechris fera tous les bouquets et la présentation des tables, ce sera rose c'est décidé.

Nicole  amarrera la coquille et Monelle emplira nos cervelles de canuts, Marie et François conteront avec Sieur Ô le patois de là bas, celui qu'il faut faire vivre encore, celui qu'il faut sauver de la mort ! Puis viendront en cortège l'Amiral et la cour Haïkus Alice, ABC, Moog tels des rois mages en trois vers une image, suivis d'Elo  légère petite libellule . Lyly apportera  les mignardises récoltées tout au long  de l'année de la bouche des enfants... Quichottine ralliera d'autres ordres, des rêveurs, des conteurs, des lutins, des hordes de baladins. Catheau, Jeanne serviront l'histoire avec fidélité . Fanfan arrivera pour le dessert et nous fera rire comme toujours jusqu'à nous faire perdre la tête.

Dominique Corsera le café de quelques notes de Chopin....

Nous ferons une fête à la bonne croquette trinquerons au retour d'Amtealty, Bigornette, Zaza tant d'autres dans l'embarras  !!! Roger sera le photographe officiel et immortalisera la petite réunion intime je vois déjà les titres à la une des journaux "Coquille à la bonne croquette! du jamais vu sur un rafiot ".

Savez vous qui fera la cuisine .... pour quatre cent convives ???... j'ai nommé forcément  l'élue de la Coquille ... notre miss   Eglantine !

 

© Tricôtinôcoupd'feu

 

( les mailles défilent  en  liens  qui vous mèneront soit sur des blogs soit sur des articles ciblés n'hésitez pas à cliquer il y a de belles rencontres à la clé )

 

Pardon aux 400 et quelques autres non cités ...

 

 Défi n°62

"Tout le monde veut prendre sa place "

Proposé par Lilou

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

Vous prenez la place d’un personnage

ou d’un objet de votre chou  heu … choix  sur l’image.

Vous racontez son  histoire, ses émotions ou ses impressions.

En prose ou en vers, 

Vous pouvez soit  suggérer votre personnage, soit jouer à la devinette !

 

 

On m'évite, on m'évince

tout ça parce que je coince 

mon parfum vous agresse

 

ma couleur mordorée

totalement abhorrée

je suis moche

on me cache

 

 

je me tape la cloche

de tout ce qui vous fâche

tout comme ce jeune tigre

j'ai la tripe friande

de carcasses et de viande

 

Dans ce pays lointain

que je sens Tibétain

je suis une fois encore

plantée dans le décor

 

Combien de temps encore ?

serai-je bien à ma place ?

 

Ma vie est un honneur

même si je fais horreur

quand parfois je dégueule

 vos abjects déchets

qui nourrissent mon corps

et pourrissent vos âmes

 

Combien de temps encore ?

pour décimer ma race ?

 

Pensez-y !

prenez garde !

 faites un petit effort

chaque jour ... un peu plus fort !

sans vous faire de tort

 

Qui suis je à votre avis ?

...simplement une amie

qui rêve d'euthanasie.

 

@Tricôtinôdétriturages

 

Défi n°61

proposé par  Lénaïg

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

On évoquera :

soit les préparatifs d'un voyage, soit le retour de voyage,

sur le thème de la valise (ou paquetage, ou sac à dos, ou bagages,

ou les mains dans les poches si vous savez voyager très léger !).

Chacun s'exécutera selon son inspiration : par écrit, en prose, en vers, en chanson

ou bien en dessin ou en photo !

On pourra bien sûr combiner texte et illustration(s),ou juste écrire, ou juste montrer !

 

 

Les touristes ont fait leur valise ...ils sont partis ,et sont arrivés ....chez nous !

pas une minute de répit , le voyage se fera au fond d'un sac, la main et le pied à l'intérieur...

 

 

 

"vider son sac"
(Réédition)

 

casse tête s'il en est
quel sac je vide ? 
des sacs y en a chez Tricotine
sakatou,  sakatricot, sakacoton, sakabijou, sakabricolage,  sak... é..sakassoucis,

mon sac à main,  le truc que je traîne par obligation , j'irai tellement mieux les mains dans les poches !
son contenu ? .....pas très intéressant 
pas de jardins secrets , que du concret , de l'utilitaire, 
faisons en l' inventaire puiqu'il le faut .... 
mais à la façon "Vian" ou Boris pour les intimes:

@ le porte chéquier compacté roulé boulé, porte monnaie et toutes cartes de survie (vitale et bancaire)
 ah!.. si !  je retouve quelques photos de Mr Tricotin et  de mes tricotinous quand ils n'avaient pas de cheveux sur le caillou et  rien qu'une dent dans la machoire à Jean, bien avant le poil aux pattes et le même au menton
(qu'ils étaient mignons)

@ papiers d'identité: ohoh la tête est périmée on dirait une évadée de la maison d'arrêt!
     oh mais ma carte aussi l'est périmée (penser à la refaire!)

@ un couteau avec tire bouchon , non je ne bois pas en conduisant, c'est au cas où Tricotin aurait oublié le sien!

@ un étui Tupper....anti écrasement pour lunettes de soleil (je l'attends) 
    et celles de vue que je mets quand j'y pense

@ ma carte de rendez vous intimes avec mon Kiné-osthéo-kiroprac....catcheur ,
     il ne reste plus qu'une séance de combat  après on fait une trève

@ un téléphone portable  caché sous sa couette "doudou régalade" tricotinée par ma Lina préférée
    portable qui ne capte que lorsque je suis au boulot, au fond de mon sac je ne l'entends pas!

@ les clés de la bagnooole qui  rigoooolent  le soir dans le noir ,se glissent bien au fond,
     jouent à cache cache, histoire de me mettre un peu la pression!!

@ une pièce pour le caddie du samedi, si je ne l'ai pas dépensée entre-temps...

@ un miroir de poche (juste parceque c'est un cadeau) jamais je ne l'ouvre, le rétro un peu poussiéreux est là
    plus indulgent... hihi j'ai pas mis les lunettes de toute façon
 
@ un vague comprimé sorti de sa tablette, y a belle lurette, à ne surtout pas avaler je risque de m'empoisonner

@ deux stylos bleus cela va de "soie" avec un agenda

@ un paquet de mouchoirs en cas d'éternuement, le pollen approche c'est bientôt la saison

mais dès que possible dans mon sac  il y aura ...

@ mes billets de train pour partir en vacances
@ les tickets de métro pour éviter la pleine affluence ...au guichet
@ mes plans de la ville et de RER
@ tous les horaires pour être synchrône !
@ des biscuits à la fraise , une banane, du chocolat pour mes petits creux
@ un crochet
@ une, voire deux bobines de coton
@ ma boite à outils avec perles et aiguilles
vous ne croyez tout de même pas que Tricotine passe les heures de TGV à se tourner les pouces

Une belle introspection que de vider son sac,
je vous fais grâce de l'inventaire "ma valise à roulettes" ... vous dormiriez sur place....ou prendriez la poudre d'escampette!

 

© Tricôtinôbagages

 

Défi n°60 

proposé par Julien

communauté CROQUEURS DE MOTS

 

A la manière de Georges Pérec vous devrez écrire un court texte d'au moins 50 mots en oubliant d'utiliser la lettre "e".

Si l'exercice semble difficile, dites vous que Georges Perec a ecrit un livre entier avec cette consigne !!

 

Au fin fond d'un bois , vivait dans un joli cabanon, un ourson qu'on nommait Titus.  Un an plus tôt, sa maman  lui avait appris la chanson du caillou qui fait ploc ploc, la chanson du "marais" ...qu'on disait ! Un soir ,où tout dormait, Titus glissa hors du lit, sans bruit, à tâtons dans la nuit, prit un bâton à champignons, sortit du cabanon, sauta un mur du jardin, partit ainsi sans compagnon. Il voulait voir du pays, s'offrir un tour au bal du caillou qui fait ploc ploc.. Mais Titus n'alla pas si loin, un mal subit, torturant son dos l'avait pris,  il s'assit un instant tout suant  au bas d'un grand roc,  fort marri . Il y avait long  pour aboutir au but final. Titus tout à son imagination finit par s'assoupir..Un gros cochon poilu qui passait par là, vit l'ourson, ronflant , un papillon assis sur son front , pris d'un fol instinct, lança un caillou afin d'occir l'intrus. Titus fut surpris , qu'on lui lançât ainsi un caillou sans raison, n'osant pour autant rugir, tourna sur son flanc droit, ignorant du coup l'attaquant.  Au matin quand il fit grand jour, Titus fut saisi d'un besoin d'assouvir sa soif, tourna, tourna, arriva dans un parc à cochons, trouva un arrosoir y but tout son saoûl, l'absorba jusqu'à plus soif . Un caillou lui tomba sur un coin du ciboulot qu'un cochon voyant qu'on volait sa boisson, lui lança. Titus comprit qu'il assistait par hasard au grand bal du caillou qui fait ploc ploc, bougonna :" non non non, pas ça !"  la chanson n'avait pas dit qu'il subirait tant d'assauts. Soudain on lui sussura "as tu dormi ... mon ourson  d'amour ?"  Titus sourit alors à sa maman qui s'avançait au bord du lit . Un bisou  claqua puis trois, cinq, six, huit... au bal du bisou qui fait clac clac..tout a du bon pour l'ourson!

 

 © Trocôtinôz"e"radiqués

Défi N°59

"Les grandes vacances de votre enfance"

Thème proposé par Jill

  communauté CROQUEURS DE MOTS

 

 

 

 

C'était le temps de la fin des classes, la fête de l'école terminée, la remise des prix faite, nous embarquions mon frère et moi pour deux mois chez grand mère et grand père, en route pour le bonheur et la campagne toute proche du bord de  mer. Que pouvait on rêver de mieux ? Après les embrassades à nous tordre le cou, l'été commençait par un interrogatoire en règle, avions nous eu de bonnes notes ? passions nous dans la classe supérieure ? Des " Ah", des "Oh", des "ma chère" de fierté fusaient d'un côté puis de l'autre, aujourd'hui je me rends compte combien ils jouaient fort bien leur partition en duo, mes aïeux ! Nous défaisions ensuite dans la chambre aux lits jumeaux, les valises d'aluminium que Maman avait garnies de toutes sortes de choses, maillots, bottes, shorts, pantalons et les pulls.. La colo chez Mémère et Pépère c'était quelque chose, la garde robe complète était nécessaire ! Nous arborions un moment nos costumes de kermesse, le temps de faire les photos qui rejoindraient dans l'album familial celles de l'année d'avant.. Les formalités accomplies, nous pouvions enfin passer la frontière entre l'école et les grandes vacances, troquions nos effets de ville contre des tenues pratiques, nous entrions dans l'autre dimension, prêts à battre la campagne sans lui laisser le moindre recoin pour souffler. A nous!, le jardin et ses artichauts plumés de violet , guerriers indiens alignés, parfaitement disciplinés dont nous saurions esquiver les attaques forts de nos chapeaux de cow-boy et révolver au poing. Les fraises nous barbouilleraient sans vergogne, tâcheraient sans aucun doute nos polos que grand mère mettrait plus d'un mois à "ravoir", nous serions les premiers à surveiller le supplice des belles sanglantes dans la bassine à confiture, touillant chacun notre tour l'écume des fruits bouillants; la seule larmichette qui coulerait serait celle rougie du fruit mûr, déposée figée sur la soucoupe froide annonçant la fin de la cuisson et le remplissage des pots, qu'une fine couche de parafine préparerait à la conservation. Nous irions plus hardiment découvrir la portée de "Mistoufle" sous l'oeil bienveillant de grand père, nous ferions des suppliques à  genoux pour les emporter tous à la maison à la fin de l'été, il ne céderait pas , nous assurant qu'ils étaient déjà tous adoptés, que ces chatons veloutés auraient une bien meilleure vie ici qu'à la ville, alors nous capitulerions devant ses arguments ne manquant aucun jour de visite à la maternité féline... L'été s'écoulait grain à grain , d'haricots en petits pois qu'on écossait maladroitement , laissant rouler quelques  billes vert tendre sur le carrelage, de promenades dans les prés, à imiter le meuglement des vaches alentour, à déguerpir en courant à l'approche d'un taureau  bien plus apeuré que nous et s'accrocher les pulls dans les barbelés ... La mer nous aurait gorgés de palourdes vaillamment découvertes sous nos pelles et rateaux miniatures, nous aurions pêché multitudes d'anguilles au petit jour, empalé sans dégoût les asticots, malgré quelques blessures à l'hameçon qui prouveraient notre courage, dévoré mille casse croûte au pâté comme les vrais pêcheurs, nous aurions fait le plein d'amour, d'images, de sensations, d'aventures dont nous serions revenus grandis...Nous finirions l'été les cheveux allongés, fins connaisseurs de noisettes, armés d'arc et de flèches , nous aurions changé de peau, de camp nous serions devenus  Sioux, enrichis de nature, peu enclins à quitter la terre de nos ancêtres et jouer les indiens dans la ville.

 

@Tricôtinôsouvenirs

 

Merci Jill pour ce sujet, tant de choses vécues qu'un roman pourrait s'écouler au fil ...des souvenirs