• Défi N°50 "Femmes en Haïkus"

     communauté CROQUEURS DE MOTS

    proposé par Lilie

     

    Le défi devant être publié la veille de la journée de la femme

    j'ai pensé mettre cette quinzaine Croqueurs de mots

    sous le signe des femmes.

     

     

    se faire Hara Kiri...

    ou transmettre en "Haïku"

      l'amour par les regards....

    on a choisi les Haïkus

    (pardonnez notre peu d'expérience)
     

    femmes de mère en filles

       "   femmes de grand mère en petite fille"

     

    Marie fourrure

    sourire au coeur Rouge baiser

    goût d'amour... toujours

     

     

     

    José couture

    au fil de mes jours heureux

    longtemps .... Maman !

     

     

     

    Tricotinôbain

    yeux de Marie... héritière

    sale caboche têtue 

     

    lignée féminine éteinte...

    braises d'amour

    passeuses de flamme 

     

     

      @Tricôtinôsouvenirs

     

     

     

     

     

     


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  • Défi n° 49

    proposé par  ABC

    "UN MÉTIER À VOS MESURES"

      COMMUNAUTE CROQUEURS DE MOTS

    Au royaume de l’imaginaire les nouveaux métiers sont multiples.

    Je vous propose donc de créer le vôtre.

    Vous lui donnerez un nom, puis vous nous décrirez en quoi il consiste,

    tout en développant les qualités nécessaires pour exercer ce métier.

    Soyez originaux, inventifs et, pourquoi pas, audacieux.

    (Pour donner envie de l'exercer, soyez aussi percutants, évitez les longueurs)

     

      pix1373

     

    Comment ne pas rêver devant une telle proposition, ne plus exercer  un métier de fou , pour lequel on a  pourtant quelques prédispositions , ni un métier sot puisqu' il n'y en pas !

    Non ! Nous voulons un joli métier: "Peinturlheureuse de vie" 

    ça nécessite d'être grand, il faudra manger toute la soupe qu'on trouvera, même celle qu'on aime pas, monter, monter sur l'échelle des pompiers ,grimper tous les échelons, sans avoir le vertige....

    Patienter sous la pluie, qu'un rayon de soleil nous prête les couleurs sorties de l'arc en ciel naissant!

    Nous emplirons des pots, tout en prenant bien garde de n'en perdre une goutte.

    Nous partirons autour du monde sur le dos d'un oiseau, déposerons les couleurs qui manquent dans chaque pays, une goutte de jaune le blé poussera à volonté,  un peu de bleu, plus jamais l'eau ne manquera, colorer la vie de tout ce qui lui manque, sans déborder , juste ce qu'il faut, là où il faut, cela demande de la concentration, beaucoup d'attention, et de méticulosité, cent fois , mille fois, cent mille fois sur le métier remettre notre ouvrage...

    "Peinturlheureuse" ce sera un joli métier ...quand je serai grande ... Patience !!

     

    @Tricôtinôrêves

     

    Ce n'est pas nouveau, si Néon pouvait inventer les choses qui me tiennent à coeur,

    il y a quelques temps nous rêvions encore  dans une autre communauté:

     

    "Débouchés d'invention"

     

    Il faudrait l'inventer

    la machine à bonheur

    la douche à bonne humeur

    chaque matin son jet parfumé

    nous inonderait de belles pensées

    plus besoin de savons

    et autres poisons

    qui nous collent à la peau

    Nous serions nets et beaux

    Une serviette de fleurs

    viendrait nous essuyer

    chaude et ensoleillée

    La bouche d'égoût

    n'évacuerait plus le fruit

    de nos ablutions,

    devenue bouche de goût

    qui insuflerait l'amour

    en bizzous goulus

    avant que nous mettions les pieds dans la réalité.

    Chacun ayant cette douche

    en dot à sa naissance

    l'humanité serait en paix pour l'Eternité.

    Allez Néon tu t'y mets ?

    tu nous la fabriques en série

    cette  douche...  a de gros débouchés...

     

    ( thème "les inventions" 15 Mai 2010)


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  • Défi n° 48

     communauté CROQUEURS DE MOTS

    proposé par Anne

     

    "La recette du défi"

     

        Prenez une recette de cuisine.

    Sélectionnez 5 noms d'ingrédients ou/et d'ustensiles et autant de verbes d'action.

    Battez ces mots dans un saladier métaphorique, fouettez-les à grand renfort de comparaisons.

    Saupoudrez de quelques oxymores, litotes ou autres figures de votre goût.  

    Faites fi de la gourmandise ! Brûlez la recette. 

    Puis, écrivez un texte descriptif (paysage ou portrait) qui tourne dos à la cuisine.

    Toute cuisson, tout présentation stylisitiques sont accueillies.

     

    PS. Vous pourriez faire figurer le titre du texte source, de la recette qui vous aura inspirés...

    PS. bis : l'heure de la marée fluctuant, les textes peuvent arriver au gré des vents.  

     

    emporte-piece.jpg

     

     

    Portrait à l'emporte pièce

     

    Mettre le nez dans le tiroir , plonger dans les carnets roses des hauts ébats culinaires, ces montagnes d'architecture gustatives..... Reconnaitre qu'on est qu'une placardeuse pifaltimaître , pâle cordelette, piètre héritière de générations de généreuses cuisinières, finalement on s'y fait, nous ne savons guère que rouler dans la farine, encore un peu à blanc manger le pain. Un papillon azur s'est posé  frivole sur le velours amande du canapé, tapenade au néon, le tourne dos à la cuisine est cuit à point il faut vite le sortir pour le tourne main au salon, émulsion de nos sens en un battement de cils, nous échappons, débordons d'envies, l'auto cuiseur tire sa révérence et le portrait emporté par les pièces.... Adieu cuiller à soupe, adieu mesures exactes, des micro ondes résonnent le "sabbat ion" à coudre en onces vaporeuses de dentelles . Les guipûres s'émoustillent à la vue d'une aiguillette, offertes au sacrifice du pal , au crochet du boucher. Nos doigts caressent du regard ces victuailles odorantes déclinées en saveurs estivales, vous reprendrez bien une boule , vanille, fraise, chocolat, pistache ? Le piaf  Tricotineur  ivre de ce nectar à déguster, piaffe, jubile, se gargarise, apprécie le bouquet, décèle un léger  parfum de rose ?  explore la robe somptueuse... et ne recrache pas!

    Cracher dans la soupe mais vous n'y pensez pas !? Nos zyeux s'étalent sur le bouillon gras , nagent autour des îles flottantes hérissées de mille fleurs paradisiaques , on hûme l'effarante Coco du Chanel qui se dégage du taffetas au pied de poule ... La mayonnaise monte ,  décollage au pied de biche, une douce chaleur de bien- être inonde notre estomac avide de liberty ... exquises sorties de four flamme bleue  ...pochons joufflus à panse rebondie  dorés tels des brioches qu'on partagera en plaisirs d'offrir.

    L'assiette Anglaise devient brunch étourdissant consommé sur nid d'hirondelle douillet!

    La croûte est tendre, l'intérieur gonflé nous voguons loin des placards au milieu des brocarts...

    Soudain l'appareil retombe, la recette tourne au vinaigre, le pot de miel choit s'éclate en débris démultipliés ....

    Vingt heures ont sonné , une pantoufle s'écrie au détour du couloir "Qu'est-ce que tu nous a préparé ... à manger ?"...

    Je fuis ..... vers l'ouvre boite salvateur de menu !

    "Choucroute Royale aux petits oignons servie avec amour ... mon Prince !"

    L'ai-je bien roulé dans la farine....le virage en épingle ?

     

    @Tricôtinulôcuisines

     

    ( N'étant pas très portée sur la nourriture, les entremets et la pâtisserie gardent quelques faveurs dans mon tiroir à secrets, celui du pain  vous est offert prédécoupé en lien dans le texte, les mots en gras sont les ingrédients choisis au pif humeur dans les placards d'une cuisine supra-ordinaire qui nous ressemble... hein ? néon ta "flamme bleue cuit" comme il faut  pas besoin d'un petit réglage ?)


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  • Défi n°47

    proposé par  Lénaïg

     


    La nuit porte-elle conseil?
    Nous ne serons pas les premiers à nous la poser, c'est certain !

    Mais si nous y répondions, à notre tour et chacun à notre façon, en prose, en vers,

    en récit vécu ou fictif, en essai philosophique ou fantastique, en billet d'humeur,

    en bons mots, en jeux de mots, en satire (satyre pas recommandé),

    en scène de théâtre, donc sous le fond et la forme que vous voudrez ?

     

     

     

    0197.gif

     

    Encore une consultation qui va coûter les zyeux de la tête : double tarif...de nuit,

    déplacement compris, pour éclairer ma lanterne sous un  jour nouveau ?

    Chacun sait que les conseilleurs ne sont pas les payeurs, alors les conseillères...

    "le féminin" ... ça coûte un peu plus cher !! Il leur faut..des manteaux épais, talons hauts, jupes à bras raccourcis , ombres à paupières. N'est pas conseillère qui veut, faut l'habit qui fait la drôlesse !

    Et puis, la confiance ça se gagne en relevant les manches jusqu'à devenir  blanche!

    Je la vois arriver la petite, avec sa serviette bleue et son badge cinq étoiles, lune réjouie...elle en jette la conseillère!

    Prête à monter sur l'estrade de mes draps roses, me sussurant à l'oreille droite, la conduite à tenir:

    " pied gauche interdit demain au saut du lit", faire ceci, faire cela , ..... STOOOOP!

    Dis donc Néon... t'arrêtes de pédaler avec la galaxie, parce que je ne sais pas si tu as vu l'heure qu'il est ??!

    ta copine elle est bien jolie, douce nuit, belle nuit, mais demain je bosse !

    Alors vos patati patata à minuit passé, vous irez vous les raconter sur un sofa , mon lit c'est pas un hôtel !

    J'ai pas eu le temps de voir le jour d'hier, ni celui d'avant, faut toujours qu'ils s'allongent ceux là,

    jusqu'à dé..border  mes heures de sommeil !

    Ah y a du monde sur ma toile à matelas, de la "roupille" de sansonnet, en comparaison: le métro aux heures de pointes ... Vous descendez à la prochaine ? Non...?

    Ce soir c'est encore " grand concile à bulles", négociations .... à me faire faire des heures sup' élémentaires à la Watt sonne !

    Oui c'est vrai, j'ai droit à une pause syndicale, (si petite) les zaiguilles tournent à toute vitesse...deux fois plus vite après le boulot...c'est bien inscrit dans la convention des draps de la flemme ?

    Tricôtine en chien de fusil , maux tue, motus hyper hiatus, couvre feu...Néon...chut !

    Et toi   Noct' ambulance en bras de chemise, remballe tes arrières pensées ! 

    T'as plus qu'à aller te rhabiller!..... Conseillère ?.... même pas en rêve !



    @Tricôtinôlit

     

    Plus sérieusement...  

     l'après "jour surchargé"  est un moment de prédilection,

    aux senteurs de miel et couleurs incomparables...  

     Néon agite encore son zébulon le soir venu,

    tempérer ses ardeurs inconsidérées est fortement conseillé..

    surtout la Nuit !


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  •  

    Défi N°46

    proposé par Brigitte

    communauté CROQUEURS DE MOTS

     

     "Es tu au clair de ta lune ?"

    Quelqu'un m'a dit l'autre jour : "Je ne cherche pas la transparence, mais, tu vois, je m'accommode mal de tant de brouillard. C'est pour ça que je ne suis pas au clair avec moi-même. Tu fais comment toi pour résister ?"

    (parce qu'on évolue dans un monde qui nous affecte et crie) et à laisser ici vos mots, comme une signature de vous-mêmes, de ce qu'on sait de soi, un peu, beaucoup, passionnément, et à la folie de ses fragilités, de ses forces, de ses créations, de ses émotions, de ses vulnérabilités, de ses amours et de son intelligence.

    Un support en quelque sorte, du plus loin de nous-mêmes, c'est-à-dire de l'Autre ...pour revenir à soi

     

    0149.gif

    Répondre à cette question, nécessite d'avoir… "la foi ", la mauvaise est si facile : accuser l'autre de tous mes maux...

    Et pourtant c'est tellement tentant « d'être suprême exquis sans maux» …

    C'est vrai, c'est la faute à néon si j'ai cet air ahuri : il s'est encore branché sur le grille pain, ça fait des parasites dans ma parabole... pas de bol !

    Encore une fois, à quoi bon se lamenter ? C'est son sale caractère et la faute à Volt air ! J'ai bien d'autres choses à faire, au clair de ma lune, qu'à me rouler sous terre ...d'effroi ?

    

    « Connais toi toi même » a dit je ne sais quel sage « ... tu connaîtras les autres » de ce côté là, j'ai fait le tour de la question , jusqu'à avouer mes moindres recoins, clairs ou obscurs … c'est bien mon moi à moi, je le reconnais au flair, hum ! ça sent... la chair d'ampoule illuminée, la résistance grillée ! C'est Versailles dans mes entrailles, on a briqué les lustres, épousseté les toiles d'araignées pour la grande introspection depuis ma lune, c'est qu'il lui faut un peu de place à cet amas de résidus venus d'ailleurs, chassée des autres mondes puisqu'elle n'était pas ronde. Ma lune... mais en est-ce bien une ? Agglutinée de bouts de rien, de cristaux humanoïdes récoltés à travers ses bings et ses bangs, psalmodie des rhapsodies bleues qu'elle tient de camaïeux d'antan, gigote et s'ébroue à travers une lunette au petit bout vitreux: flou artistique, fondue déchaînée, m'entortille, me torpille, me mordille l'orteil, me chuchote à l'oreille...

    J'aime sa folie infiltrée explosive, son « blop » gargarisme, qu'elle administre sans crier gare..garisme! Madame  est servie ! Elle me patchwork au coeur et au corps, à grands coups d'aiguillées raccommodage « Frankestein »,fait néante, greffe naturelle...bio étiquette estampillée !

    La suivre ?..C'est l'évaporation, le siphon évacuateur, le grand nettoyage à l' « au clair », défonçage de brouillard, hâlo clair  amphibie !

    Parfois à peine quelques signaux perceptibles, enfouis sous des parchemins nébuleux persistent... Est-ce la fin, le renouveau ?

    Tapie dans une palpitation ralentie, elle attend, se nourrit d'autres ardeurs, d'autres notes, d'autres beautés insignifiantes, se régénère de contacts incandescents ….

    Branchies filtrantes dirigées vers l'au de là bas et l'au des autres, tentacules oculaires à facettes lustrées, la tête chercheuse reprend mon hyperbole, ma « thématique » entre mes x et mes y, devient thèse, prothèse à protons, éclaireuse …

    Je ne lui pose pas de questions, sur ses borborygmes d'ailleurs ...Je sais où va sa comète comateuse. Elle ne m'en pose pas non plus.....connait mes artères principales ....mes voies sans issues, mes soupapes à scories. 

    Avoir une lune qui papillonne, une luciole sous le néon, un sonar à propulsion, c'est une chance …On avance...finalement sans  avoir "les foies" à travers le brouillard extérieur,  le carbure mijote... à l'intérieur !

     

    @Tricôtinoclairdeplume




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