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Qui n'a jamais rêvé de rester au lit... deux jours à se prélasser ....nous jette le premier..marche-pied
Que vouloir de plus que ce bonheur simple d 'hébétée altitude, sans s'occuper des minutes qui filent au loin...?
Il suffisait seulement de lever le pied, le gauche de préférence !! l'offrir à un chirurgien en mal de bricolage et le bonheur était à portée de lit !
Qui l'eût cru ? deux jours sur un fameux trois mâts de perfusion , interdiction de poser pied à terre, une aventure à vous couper le souffle ! l'honneur est sauf! Néon a réussi haut la main dans cette mission de l'impossible malgré les séries d'épreuves mises sur notre chemin d'immobilité. Nous n'avions pas un instant imaginé que le moindre geste deviendrait un défi quotidien, peu habitués à prendre le mal en patience, ni pour un bien, nous avions pourtant stratégiquement placé nos pions sur le champ opératoire de manoeuvres: table de nuit relookée en mini bar à plaisirs, garni de provisions succulentes chocolatées, boissons à volonté, tricotinage et couture, lectures, teléphone pour textoter et télécommande télévisuelle tout devait être à portée de main, seulement... Nous n'avion pas prévu ...notre adorable voisine de lit Madeleine , 86 ans qui a dormi non stop en ronflements éructés et goulus et son réveil matin tic taquin; encore moins les non passages aux toilettes nécessaires à tout transit qui se respecte. Le bassin Parisien eut de belles heures de gloire et nos acrobaties pour le satisfaire auraient mérité une médaille !Nous étions loin de nous douter qu'un moustique au piqué narquois dont nous étions la cible utiliserait une montagne d'énergie et de subtilités :emplâtrer l'ignoble attaquant bzzz bzzzitant au dessus de notre front, faillit nous laisser sur le carreau ficelés comme un rôti de veau sur l'étal du boucher !
Nous n'avions plus qu'un rêve ... faire le premier pas qui compte ... on a marché sur la terre ferme deux jours plus tard... Un grand pas pour notre humanité retrouvée !
@Tricôtinàl'hosto.
(entre nous ... les beaux gosses infimiers .... et leurs médicaments ça aide quand même fortement pour la guérison)
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Nouvelle transmutation
sur les traces d' Ôlivier...
Je m'absente quelques jours
je vous laisse les clés
baguette magique, et plumeau
changez le LAID en BEAU
histoire de partir du bon pied
Une fois la métamorphose opérée,
faites en un joli billet
(Postez en commentaire ici jusqu'à Vendredi 22 Juillet , la modération est activée)
Je ferai une publication de vos participations Samedi
vous pourrez publier vos écrits ensuite sur vos blogs comme d'habitude
A très vite , bizzoux à tous
@Tricôtinômétamorphoses
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Oracle?
Ovni Ovale,
Ogive
Goodyear ?... à mi Juillet, c'est gonflé !
Un messager passe dans ton ciel.... que du bleu
"safety together" ... t'as vu Néon ?
@Tricôtinôprésages
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La nuit déchirée de colère
en salves rageuses canonnières
s'est écoulée en soubressauts
Sous les rais matinaux
quelques gouttelettes
s'accrochent encore aux branches...
Etoiles éphémères d'une nuit délavée
abreuvent des hirondelles
rieuses au chant dauphin
Au loin, esseulé, un tracteur ronronne monotone
inconscient du cirque de la terre
et ses tonnerres d'applaudissements ....
@Tricôtinômerveilles
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Défi N°59
"Les grandes vacances de votre enfance"
Thème proposé par Jill
communauté CROQUEURS DE MOTS
C'était le temps de la fin des classes, la fête de l'école terminée, la remise des prix faite, nous embarquions mon frère et moi pour deux mois chez grand mère et grand père, en route pour le bonheur et la campagne toute proche du bord de mer. Que pouvait on rêver de mieux ? Après les embrassades à nous tordre le cou, l'été commençait par un interrogatoire en règle, avions nous eu de bonnes notes ? passions nous dans la classe supérieure ? Des " Ah", des "Oh", des "ma chère" de fierté fusaient d'un côté puis de l'autre, aujourd'hui je me rends compte combien ils jouaient fort bien leur partition en duo, mes aïeux ! Nous défaisions ensuite dans la chambre aux lits jumeaux, les valises d'aluminium que Maman avait garnies de toutes sortes de choses, maillots, bottes, shorts, pantalons et les pulls.. La colo chez Mémère et Pépère c'était quelque chose, la garde robe complète était nécessaire ! Nous arborions un moment nos costumes de kermesse, le temps de faire les photos qui rejoindraient dans l'album familial celles de l'année d'avant.. Les formalités accomplies, nous pouvions enfin passer la frontière entre l'école et les grandes vacances, troquions nos effets de ville contre des tenues pratiques, nous entrions dans l'autre dimension, prêts à battre la campagne sans lui laisser le moindre recoin pour souffler. A nous!, le jardin et ses artichauts plumés de violet , guerriers indiens alignés, parfaitement disciplinés dont nous saurions esquiver les attaques forts de nos chapeaux de cow-boy et révolver au poing. Les fraises nous barbouilleraient sans vergogne, tâcheraient sans aucun doute nos polos que grand mère mettrait plus d'un mois à "ravoir", nous serions les premiers à surveiller le supplice des belles sanglantes dans la bassine à confiture, touillant chacun notre tour l'écume des fruits bouillants; la seule larmichette qui coulerait serait celle rougie du fruit mûr, déposée figée sur la soucoupe froide annonçant la fin de la cuisson et le remplissage des pots, qu'une fine couche de parafine préparerait à la conservation. Nous irions plus hardiment découvrir la portée de "Mistoufle" sous l'oeil bienveillant de grand père, nous ferions des suppliques à genoux pour les emporter tous à la maison à la fin de l'été, il ne céderait pas , nous assurant qu'ils étaient déjà tous adoptés, que ces chatons veloutés auraient une bien meilleure vie ici qu'à la ville, alors nous capitulerions devant ses arguments ne manquant aucun jour de visite à la maternité féline... L'été s'écoulait grain à grain , d'haricots en petits pois qu'on écossait maladroitement , laissant rouler quelques billes vert tendre sur le carrelage, de promenades dans les prés, à imiter le meuglement des vaches alentour, à déguerpir en courant à l'approche d'un taureau bien plus apeuré que nous et s'accrocher les pulls dans les barbelés ... La mer nous aurait gorgés de palourdes vaillamment découvertes sous nos pelles et rateaux miniatures, nous aurions pêché multitudes d'anguilles au petit jour, empalé sans dégoût les asticots, malgré quelques blessures à l'hameçon qui prouveraient notre courage, dévoré mille casse croûte au pâté comme les vrais pêcheurs, nous aurions fait le plein d'amour, d'images, de sensations, d'aventures dont nous serions revenus grandis...Nous finirions l'été les cheveux allongés, fins connaisseurs de noisettes, armés d'arc et de flèches , nous aurions changé de peau, de camp nous serions devenus Sioux, enrichis de nature, peu enclins à quitter la terre de nos ancêtres et jouer les indiens dans la ville.
@Tricôtinôsouvenirs
Merci Jill pour ce sujet, tant de choses vécues qu'un roman pourrait s'écouler au fil ...des souvenirs
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