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Prénom du mercredi
pour la récréa chez BigornetteLa cité acidulée, angoisse
une ombre sombre gronde
plus de festivités,
chacun cherche un endroit
vers lequel s'abriter
Le ciel se déchire
en éclairs foudroyants
en rafales de vent
des trombes d'eaux
inondent la vallée
balayant les minuscules
habitations des papillons multicolores.
Sous les solides renoncules
Fulbert est là, ailes repliées
attendant patiemment
que l'orage passe.
Son regard s'éclaire
revoici la lumière!
il ne pleut plus!
tout devient lumineux!
Dans le soleil radieux
apparait Félicité
telle une fée,
Félicité sa fiancée
diaphane beauté
aux ailes irisées
Fulbert est rassuré!
Félicité, Fulbert,
tous leurs congénères
iront papilloner
avec complicité
porteront la couleur,
l'amitié, la gaieté
à la fée des buyères,
la fée bleue de l'Isère
qui les accueille
chaque jour sur son épaule
en toute simplicité.
( pour C. F.)
images : www.animated-gifs.eu
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Une inspection de toute beauté,
chacun s'était mis sur son trente et un
pour cette première revue de Tricôtine!
j'ai joué à la petite souris,
fureté dans vos malles
y ai fait des trouvailles
bien dignes de la coquille
c'est une promenade
que je vous recommande
vous en reviendrez
les yeux remplis d'étoiles
Allez croquer dans les greniers
ils sont à coeurs ouverts
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Le défi de Tricotine
"Le grenier mansardé"
La rambarde de bois rugueuse de l'échelle style "meunier" qui y mène, tremble sous l'effet de ma main.
C'était notre quartier général de filles t'en souviens tu Lalie ? Papa nous avait dit "si vous le nettoyez vous pourrez y camper". Pas encore rénové, à cette époque, les trous dans le plancher, les toiles d'araignées, les souris ne nous avaient pas rebutées! Nous en avions fait notre tour d'ivoire, nos lits à baldaquins confectionnés avec de vieux rideaux punaisés sur les poutres, nous jouïons les princesses au grenier dormant ...ne dormions pas ! Nous avions toujours une nouvelle chose à nous dire...Nous inventions nos vies dans ce donjon où les princes charmants viendraient nous délivrer.
Je connais ses entrailles dans les moindres recoins, là sous la tuile qui commence à chauffer au soleil printanier, il y a l'histoire de ma vie antérieure, l'histoire des mes vies intérieures, des morceaux de mon existence dont j'ai voulu conserver l'image, à travers des babioles insignifiantes, de peu de valeur.
Surtout ne rien toucher en mon absence... ne rien emprunter sans m'en parler.. jusqu'à cet ours en peluche borgne qui baisse la tête comme endormi par la chaleur.
Je pourrais m'avancer les yeux fermés sans craindre la moindre bosse, je connais la hauteur des poutres, il suffit de se voûter légèrement.. A droite il y a la petite fenêtre qui donne sur le jardin;
J'ouvrirai d'un coup sec le vieux volet, il ne grincera pas !
Le soleil s'engouffrera arrosant la poussière de son jet lumineux, inondant mes narines des senteurs de Glycine, une abeille éblouie cherchera la sortie, le grenier au printemps , un bonheur sans pareil!
j' avance de trois pas, toujours les yeux clos, la malle de marine de grand père est là, immuable, attendant patiemment qu'un jour on la "descende".. ma malle aux trésors qui ne renferme plus que les confessions d'une adolescente sur un journal intime, perdu dans des photos de classe jaunies, et des correspondances anglophones de mon autre époque.
La progression vers le fond du grenier est plus oppressante, je vais paupières fermées, la luminosité ne se perçoit plus, je sens que l'air est moins léger, l'unique fenêtre ne ventile pas aussi loin, la résine du lambris échaudé semble vouloir pleurer en larmes odorantes.
Ils sont ici au pied de la poutre maîtresse, il suffit que je me baisse un peu, une boite à chaussures fanée leur sert d'écrin : mes patins à roulettes aux lanières de cuir! ils sont là ! bien là! loin des fistons.. trop loin pour qu'ils osent s'aventurer à les essayer.
Le mur de pierre est juste quelques dizaines de centimètres plus loin, l'armoire y est seule à cet endroit, droite comme un garde , l'unique espace où elle et moi pouvons être debout; à l'intérieur la machine à écrire mécanique " une royale", trônant parmi les affaires de plein air que l'on sortira cet été!
J'y passerais des heures, lovée dans cet antre chaleureux, en oublierais de boire et de manger, j'y serais ermite, sage, mon âme y vagabonde... c'est une invitation à la contemplation, la méditation, point besoin de cours de relaxation. Le grenier, c'est le comble! Un paradoxe, on vide la maison et on comble le grenier qui à son tour vous comble avec les souvenirs, j'y retrouve mes morts, mais aussi la vie à travers ces objets , les pans du passé.Ce mouvement perpétuel de sac et de ressac, module les battements de mon coeur , mon rythme cardiaque est entre parenthèses.
Je dois faire demi tour, le temps passe vite dans ma mansarde...
A la sortie je donnerai un petit tour de clé à la bouteille musicale de grand mère Marie, juste pour verifier qu'elle fonctionne, ma visite sera terminée sur un petit air de menuet, je reviendrai avant l'été c'est sûr, chercher le matériel pour les jeunes qui voudront camper... à moins qu'ils n'investissent à leur tour le grenier ?
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Oubliée dans les festivités
de ces derniers jours
Hauteclaire a posté
le 3000ème salut aux aiguilles
dans la bulle de Tricotine!
Mes pelotes ayant été volées
par on ne sait quels pirates
aucune rançon
n'ayant été demandée
Hauteclaire
le choix se limitera....
à la malle du grenier
pour un petit tricotinage
qui j'espère ne sera pas mité !
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Pour la communauté de Lajemy
"le casse tête de la semaine"le mettre dans ma poche... difficile
le prendre par les sentiments ?
qu'il ne reste pas de bois
que mon envie de brindille le titille...
qu'il soit frais et disponible
qu'il lache ses coussins
mon Tricotin...;
J'en rêvait .....
Tricotin l'a fait!!
mon porte bonheur
a démarré l'élévateur
ma brindille est là
trônant dans le jardin
en ce 1er jour mai
quel bonheur!
Sonnons clochettes !
Résonnez Muguets !
Je vous souhaite le bonheur d'avoir les brindilles qui vous titillent!!!
Merci mon chéri ! je souris !
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