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Il y a ces écharpes de brume qui s'éffilochent au gré du vent,
ll y avait les cache-nez, il y a les en "ceintes" sur ventre rond
les tricolores élues ...
Il y a ces écharpes d'écume comme le bleu des vagues .....
qu'on tricote au point mousse aux îles sous le vent
Puis il y a la Tricôtiplume
Haute distinction inventée par Néon
Cette écharpe d'amitié qui voulait voyager
qui voulait voir la mer là bas... loin, loin
Il a fallu tricoter finement les filets
qu'une écharpe de plume prune
fleurisse en plein coeur l'Eglantine cet hiver ...
Il a fallu abuser de malice, enrôler un complice
pour qu'une écharpe puisse
décorer Une Miss
au Sud de la Coquille (Clic)
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Le ciel s'est enfin dégagé , les températures sont douces, le soleil donne un petit air de printemps ....
un dimanche à la campagne .....
fait pousser des ailes de verdures
Rassemblement cousinage
"Ailes Angels" pour mes zhoms sweet home
Ils sont venus ,ils sont tous là avant le grand départ
les vrombissements s'estompent....
dans le calme retrouvé
d'autres tranches de verdure
avant un five O'Clock Chocolaté...
Rassemblement coussinage
à tire d'ailes se bâtit....
"patchwork à l'anglaise"
Verdures zen d'un dimanche à la campagne
@Tricôtinôzanges
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Tricôtinage livré juste à temps ...
Les intempéries néoniques des fêtes
avaient engendré quelques perturbations de création...
Le traîneau a déposé une bricole "in extremis" pour belle Maman
L'honneur est sauf.. au mini vase
(crocheté autour d'une petite carafe boule, décoration ruban et perle "papillon" )
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Le vert....m'évoque cette doctoresse au fort accent germanique sosie de Mrs Tatcher , qui suivait ma santé... Elle était pourtant gentille à y repenser, mais je redoutais d'aller la voir, l'attente dans cet appartement cossu , ce parquet ciré qui craquait à chacun de mes gestes, me semblait une perte de temps considérable. Je savais le verdict, la sentence éclairée par sa lampe de poche qu'elle enfoncerait dans ma gorge avec cet abaisse langue pré « haut le coeur » . Je savais ses mains froides qui palperaient mes amygdales, ce stéthoscope gelé qui parcourrait mon être laissant remonter une sensation frileuse le long de l'échine. Puis ce serait …des réflexes engendrés à coups de marteau, la pesée :je ne faisais pas le poids face à la balance , la toise qui ne semblait jamais s'arrêter de descendre jusqu'à s'enfoncer dans mon crâne de piaf, et terminer par ce constat comme chaque fois, avec ces mots : elle est palôte !
Bing tiens prends ça et mets ton mouchoir par dessus ! Cela voulait dire la môme vert de gris, verdâtre et le régime approprié dont j'avais une sainte horreur !!!
La dame de fer me donnerait du fer à bouloter, jusqu'à la dernière larme. J'aurai en première position d'ordonnance, droit à mon coffret d'ampoules vitaminées hépato.... (maniaque !), j'aimais les ampoules uniquement pour la petite scie qui permettait de les ouvrir, les ampoules auto-cassables n'existaient pas encore, mais j'ai eu la joie de profiter de ce progrès inestimable par la suite, étant donné mon abonnement permanent ! La scie c'était ma préparation à l'évasion, je sciais consciencieusement les barreaux de ma prison chaque jour , une ampoule de moins à avaler… sans jamais être parvenue à l'échappée finale, quand il n'y en avait plus... il y en avait encore , l'ordonnance renouvelable m'était alors une parfaite inconnue!
En deuxième position, sur le podium venait le fer vert, l'enfer vert … les épinards pourtant si joyeusement prônés par le roi des marins à la télévision, je les mâchais jusqu'à ce qu'ils deviennent insipides et ils étaient toujours autant insupportables ! Venaient ensuite les foie de lapin et autres cervelle d'agneau en pain quotidien … Vous avez dit anémiée ?? « poêlonnées » de lentilles …. y a du vert ! euh du fer ! dans les lentilles, à croire que plus c'est mauvais, meilleur c'est pour le fer !!
Tant qu'à faire on allait vérifier quelques temps plus tard que tout ce saint régime avait émis son content de fer de la guerre contre mon manque de globules rouges.... Nous avions ordonnance de laboratoire, ordonnance de numération !! J'imaginais alors des calculs savants perpétrés par les hautes instances médicales sur ma pauvre peau d'être vert à jeun ; Une torture être à jeun, je faisais grise mine, pas de déjeuner, pas d'école, tout ça pour une minuscule goutte de sang qu'on vampiriserait au bout de mon doigt ? Pauvre gouttelette rouge écrasée entre deux lamelles de verre, qu'on allait inspecter dans son intimité pour avoir l'intime conviction qu'elle n'était plus verte !! Ma seule consolation , toute verte que j'étais ces jours là, c'était d'être avec Maman, rose de joie, au sortir du laboratoire "véritas" , elle me précipitait à la boulangerie pour remédier au petit déjeuner sacrifié, j'étais reine de mon choix , pain au lait, aux raisins, chouquettes (vous connaissez les chouquettes Parisiennes? les vraies !! hum j'en fais une cure chaque fois que j'en trouve c'est tellement réconfortant ce goût effaceur des petits déjeuners avérés jeûnés de l'enfance ). Ensuite nous « faisions » le marché , entre filles , les commerçants me gratifiaient de leur plus beaux sourires de circonstance, de leur « mais tu n'es pas à l'école ?? » Je leur racontais ma version du vert, mes aversions du fer, ces verdures sortaient enfin de ma bouche enfantine, ils m'offraient alors une fraise, un bonbon coloré... J'étais née « verte » en vérité , qu'y pouvait-on ?
@ Tricôtinovertiges
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Jeudi Poésie
communauté CROQUEURS DE MOTS
Nous avons emprunté à Brunô
son poème de jeudi dernier,
utilisé quelques images
et chamboulé le plan du poème initial
l'Aube s'est dessinée merveilleuse à l'Est
pour se découper d'une autre manière à l'Ouest
A l'aube sur les montagnes là bas.....
quiétude, sérénité
la nature s'éveille lentement,
au claquement des volets sur les arrêtoirs....
C'est l'heure , soleil
de continuer ta course
jusqu'à la côte à l'Ouest....
Sur la côte Atlantique
c'est une autre musique
la radio vocifère
ses mauvaises nouvelles
aux oreilles émergées
trop tôt de la couette.
Les chats à peine rentrés
de l'errance nocturne
désespèrent de faim.
Les contrevents (*)claquent
sonores sur les arrêtoirs
Deux bras velus me hâpent
vers le jour naissant
je sursaute, apeurée,
ce n'est que le chien de la maison
prêt à laper son baiser vivace , humide..
La nuit s'estompera-elle
sous sa langue câline ?
poindra alors avec le jour
cette lueur parme ....
je frissonne...
Sur le perron,
Une nichée d'oiseaux
a laissé quelques plumes
Une souris a perdu la tête
A l'Aube …
juste avant l'horreur !
@Tricôtinomatinchagrin
(*) nom utilisé traditionnellement en Médoc pour désigner les "volets"
probablement dû au fait que le vent balaye la côte
Merci Amiral pour ton autorisation,
pardon pour cette variation en "Aubémol"
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