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    Défi N°45

     proposé par Néon

    communauté CROQUEURS DE MOTS

     

    Prenez cette part de dicton

    "Noël au balcon"

    interprétez la à votre manière

    laissez libre cours à votre plume 

     vous devrez intégrer

    "Noël au balcon" ainsi que

    trois autres parties de dicton

    de votre choix dans votre écrit

    toute forme de texte acceptée

     

    noel-balcon.gif  

     

     

    Enfin rentré !

    Il a travaillé toute la nuit, pendant que d'autres s'amusaient, il n'y pas de sot métierc'est pourtant difficile de s'y faire à ce rythme effréné.Travailler dur, pour gagner en popularité ! 

    Sa houppelande est toute tâchée, trempée, ses bottes ne sont plus qu'un souvenir, éculées par les longues marches dans la neige et le froid,  il pourra en changer ...  ça fera le bonheur encore d'un cordonnier  plus mal chaussé... 

    Noël,au balcon regarde le soleil se lever sur la ville encore assoupie, les réverbères s'éteignent un à un, les guirlandes aux sapins n'ont plus leurs étincelles de la veille, il entend les petits du 25 qui courent vers leurs chaussons, poussant des cris de joie, leurs parents somnolents tentant de les contenir, fatigués d'avoir trop veillé, d'avoir trop fêté ...

    Un léger sourire se profile sous sa moustache : sa mission est remplie, il va pouvoir dormir!... jusqu'à l'année prochaine. Pensif il referme la fenêtre:  Il ne faut pas vendre la peau de l'Ours, aura-t-il du boulot l'an prochain ?

    La crise sera-t-elle loin ? Il n'en est pas si sûr.... mais n'est il pas ..... le grand magicien du 24 ? 

     

    @Tricôtinoël 23.12.2010

     

    voici une seconde version au néon

     

     Noël au balcon de ma vie, il y a longtemps que les petits chaussons ne viennent plus chercher le rêve au pied du sapin enguirlandé, aujourd'hui pourtant ... une paire avachie  en "46" à montré sa pointure sous la ramure, jeté son bonnet par dessus ... le sapin et j'ai souri !  Chassez le par la porte, il entre par la cheminée, les radiateurs et vous réchauffe le coeur, le lutin de la taille d'un ogre qui y croit encore, et qui dévore la chanson du ptit papa Tino: il chante à tue tête  les paroles qu'il n'avait pas bien comprises enfant : "....le marchand de sable est passé, les enfants vont faire dodo, alors tu vas pouvoir commencer avec Carotte sur le dos, ta distribution de surprises.."

    La joie est entrée dans le néon, magie des mots, des bons mots quand un peu plus tard, le lutin scande depuis son mètre 80  "Whouah ça date de quand ce disque .. ils étaient à la pointe du progrès, vinyle 3D... ils ont même réussi à enregistrer le bruit de la neige qui tombe, écoutez comme ça craque".

    Après la pluie, néon a gravi quelques degrés à son tour dans le délire du grand bébé joyeux... Aujourd'hui à l'extérieur le ciel est bleu, le soleil brille , dans la maison il n' y a plus de foie gras, l'ogre lui a fait  sa fête mais on s'en tape ... Noël est passé en glissade sous le tapis d'aiguille au saphir !

    @Tricôtinoël 26.12.2010


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  • 0064-copie-1.gif

    Défi n°44

     proposé par Hauteclaire

    communauté CROQUEURS DE MOTS

     Les nuits sont longues, et nous nous rassemblons à la veillée,

    autour d'une lampe tempête

    et d'une bouteille de vieux rhum, pendant que dehors il fait noir.

    Le moment est venu de se raconter des histoires,entre marins,

    et d'évoquer des souvenirs ..et le défi arrive, entre tous ces conteurs.

     Peut-être aussi une nouvelle occasion de se connaître mieux !
    Vous avez rencontré une célébrité? Racontez nous !
    Mettez -vous en scène, plantez le décor , faites-en un grand évènement.
    Vous en avez rencontré plusieurs, enchaînez les histoires ...
    Mais .... car il y a un mais ...
    Tout bon marin a le sens de la narration, voire de l'exagération, ou de l'invention ..
    Racontez au moins deux histoires, et faites deviner laquelle est fausse ! 

    et si les deux le sont, faites croire le contraire.

        

     

    C’est la veillée sur la coquille de noix,

    Je fais mon tour de coque comme chaque soir de défi, la mer est calme, les matelots se retrouvent pour jouer avec les mots dont ils ont le secret, tous feux éteints, il ne reste que cette lampe tempête, dont la flamme oscille sous la brise du soir, je les entends raconter leurs faits d’armes, leurs  rires me parviennent assourdis par le clapotis des vagues, leurs jeux de mots  fusent tels des S.O.S dans la nuit étoilée…

    Le dernier défi à la mode est un bâton de dynamite, « racontez votre rencontre avec une célébrité », il y a les matelots qui ne sont pas souvent descendus aux escales, qui restent sur la réserve, deux ou trois ont des histoires à faire rêver les midinettes de la planète, et ....

    Il y a ces gaillards d’avant, comme mon père embarqué pour un petit tour aux souvenirs, qui raconte avec tant d’émotion malgré sa mémoire qui s’efface lentement…

    « Ce soir, puisque nous en sommes aux confidences intimes, je vais vous dévoiler un secret que je n’ai jamais raconté à personne … Lorsque j’étais au lycée, dans ces années chamboulées d’après guerre, j’étais pensionnaire, on ne rentrait pas chaque semaine à la maison, les moyens de locomotions n’étaient pas aussi  pratiques que ceux de maintenant,  on restait parfois trois mois sans rentrer. Il fallait bien occuper son temps les week-ends . J’étais dans sa classe, c’était mon meilleur copain. Pendant trois ans nous avons refait le monde qui était le nôtre, inventions des jeux , des casse tête, des blagues pour épingler nos camarades, il n’y avait pas plus jouissif pour nous, que lever les yeux au ciel, montrer du doigt une chose inexistante, après maintes scrutations, nos amis voyaient ce que nous avions montré, nous décrivaient la chose, et nous riions complices de notre mauvais tour. (il a les larmes aux yeux en évoquant le souvenir, je crois même qu'il en rit encore) Nous inventions des grilles de mots croisés sans case noire, jouiions au bridge, apprenant aux pions de l’internat ce jeu passionnant, nous allions le soir, nos livres sous le bras, rejoindre leur chambre. Un jour nous fûmes pris en flagrant délit de transit après le couvre feu, nos acolytes de jeu, gardiens de la bonne conduite des dortoirs, vinrent à notre secours, prétextant que nous avions l’interrogation du lendemain à préparer . C'était un fabuleux dessinateur aussi, il n'avait pas son pareil, un coup de crayon sur une feuille de papier, et la course de vélo s'animait, vous sentiez l'effort sur les pédales, la lutte pour gagner, et le champion recevait le bouquet à l'arrivée…

     Je vous parle de lui, nous avions 12 ou 13 ans, la vie nous a séparés,  nombreux sont ceux qui s’exercent aujourd’hui à ses nombreuses facéties littéraires ….Je n'ai jamais osé le recontacter, d'autant plus quand il est devenu célèbre,  et j'ai ce regret , ce harpon planté dans ma chair. Il n’est plus de ce monde, mon ami du Lycée Geoffroy St Hilaire à Etampes, nos noms se terminant en « Ec » nous avaient rapprochés peut-être? Il y a quelques années, un dame charmante m'a contacté, pour faire oeuvre de mémoire , une émission télévisuelle lui était consacrée, elle avait téléphoné à nombre d'homonymes, m'avait enfin retrouvé, j'ai su alors que cette amitié avait été réciproque et que j'avais compté pour lui, nous étions ces jumeaux de tumultes en têtes, c'est lui l’Oulipo, les choses, je me souviens…C'était mon Georges Perec » 

     

    Son histoire est belle, ces années lycée où ils fumaient en cachette dans les toilettes ...Il n'a même pas enjolivé le personnage, pourtant il a été marin mon père, il a seulement sorti fébrilement quelques coupures de journaux, quelques photos jaunies enfouies dans la poche intérieure de sa vareuse élimée, restituant ce pan d'adolescence retrouvée et leurs jeux qui n'amuseraient probablement pas un seul gamin de 13 ans de nos jours!  

     

    Je suis là, pensive  ai-je rencontré « la célébrité » , oui je crois que je pourrais à mon tour participer au jeu , c'est même sûr !! Je l'ai rencontrée un jour de Février, c’était la Saint Valentin !  J’étais un peu timide il est vrai, pensez on n’en rencontre pas tous les jours…

    Je m’étais habillée de manière à plaire, avait fourbi mes armes secrètes , un fourreau de mailles brillantes, un boa de plumes lumineuses,  il fallait ça… pour l’approcher et l’accrocher.

    Dès le premier instant, quand  nos regards se sont croisés, nous sommes devenues inséparables, elle adulée,  tourbillonnante au milieu de cette foule effervescente, emportée dans ces fêtes qui ne s’arrêtent jamais… m’a fait rencontrer  son monde, bariolé, m’a intégrée jusqu’à  la fusion, j'ai su garder mon identité malgré la diversité de ses fans ! "Gloire et Beauté" premier rôle, et Tricotine à sa suite!

    Depuis quelques temps , les valeurs se sont inversées, j' entends "qui est cette charmante "beauté" à côté de Tricôtine?" c'est vous dire !! me voilà bientôt plus célèbre qu'elle !! 

     

    (je ne sais arranger les histoires pour qu'elles paraissent plus vraies ou plus fausses , à votre avis combien sont véridiques )

    (réponse Mardi 14 /12/ 2010 08:00 )


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  • Défi n°43

    proposé par Noune

     

    "COUP DE BALAI A BROCELIANDE"

    Prenez la fée MELUSINE et son double, sombre SORCIERE.

    Passez-les dans une tornade blanche jusqu’à ce que toutes les lettres se détachent.

    Récupérez-les pour former 10 mots, en plus des 2 ci-dessus

     (on peut utiliser la même lettre plusieurs fois), et l’indispensable MERLIN.

    Il n’y a plus qu’à utiliser ces 13 mots dans un texte libre

                       (si vous les mettez en italique, on les reconnaîtra)                

     

      0095

     

     

     

    Dans la forêt de Brocéliande, la nuit profonde étendait lentement son manteau de brume enveloppant la lune d'un voile opaque, quelques bruits furtifs, se répondaient en écho: un lapin rentrait dans son terrier, fermait sa porte à double tour; un farfadet s'aventurait parmi les fougères levant de toute sa hauteur une luciole en guise de lanterne, faisait signe à ses congénères, il avait enfin trouvé le champignon idéal pour abriter leur bivouac.

    Les elfes chantaient de douces  prières aux clochettes tintinabulantes: La forêt enchantée se préparait gentiment au coucher......

    Soudain un craquement sinistre, un craquement de squelette brisé se fit entendre :une ombre hideuse revêtue de haillons, claudiquait  à travers les arbres écrasant sur son passage une flore ancestrale et ses habitants minuscules.

    C'était la sordide sorcière , aucun doute, l'odeur fétide, pestilentielle qu'elle dégageait perdurait dans son sillage .

    Les petits animaux de la forêt avaient compris, ce soir il y aurait carnage, incantations et poison en préparation...

    Quel sortilège allait- elle encore inventer pour nuire à son cousin Merlin?

    Arrivée dans son antre, la sombre créature s'affaira: raviva les braises de l'âtre, ajouta quelques bûches, et mit à chauffer un gros chaudron.

    Sur la table des préparations glauques**, et gluantes* attendaient leur incorporation dans le mélange de sa nouvelle recette;

    A la lecture du grimoire, un à un , les ingrédients prirent le bouillon:

    deux crapauds aux yeux globuleux,

    une rouge vipère  (préalablement mise au poing)

    une cervelle de souris (choisir de préférence une souris verte ayant couru dans l'herbe des prés salés du Mont St Michel)

    les ci-dessus mentionnées préparations glauques**  (mariner 24 heures une base d'huile d'olive et trois yeux humains exhorbités sous torture)

    et gluantes* ( sinus de gnômes prélevés au coeur de l'hiver si possible juteux )

    quelques épices pour la note corsée ,

    une cuillérée de miel   (facultative apportera quelque douceur au moment de la dégustation)

    augmenter la température de chauffe jusqu'à ébullition.....puis passer le tout au moulin à légumes, servir chaud .

     

    Elle fit bouillir la marmite, tant et si bien.....

    on ne le dit jamais assez, "marmite bouillue, potion foutue"

    ...tant et si bien qu'une tornade blanche s'en échappa, sous pression atmosphérique, le faitout déborda, dégueulant ses crapauds nouvellement greffés de globes oculaires humains (mi-cuits), le miel et les sinus  englués ensemble formaient un magma nauséabond fourré à la cervelle de souris verte devenue rose éosine, la vipère, verte de peur, quant à elle était parvenue à sauver sa peau enroulée sur le manche de la cuillère  (depuis ce jour "Le caducée" est l'emblème fidèle des sauveteurs de tous ordres )

    La potion maléfique se répandit jusque sur le tapis brodé d'or fin, unique souvenir familial hérité de son oncle d'Armorique, et engloutit la sorcière, en tourbillons clapotants et acides.....

     

    Sulfureuse mort alitée:

    Ne jouez pas aux apprentis sorcier(e)s,

    quand vous ne maitrisez pas les rudiments de quelque discipline qui soit

    ça peut faire des dégâts et ça mélusine  en faillite !!

         


    57 commentaires
  • Sur une idée de Parisianne "objets inanimés" ,

     

    Une grande Dame a rêvé quelques instants.... depuis l'armoire du grenier (clic)   

     

    La petite en rêvait depuis tant de temps, s'extasiait devant les vitrines des grands magasins sur des fabrications rosies attirant les gamines, qu'on appelait "machine à écrire" parce que c'était la mode .

     

    J'étais la divine , "la Royale", qu'on lui avait offerte.

     

    Je m'étais pavanée un matin de Noël enrubannée de papier coloré, sous ce sapin miniature, qui laissait perler quelques gouttes de sueur résinées, dans cet appartement surchauffé . 

     

     Son père m'avait  d'abord camouflée dans sa cave atelier, pour me faire une toilette intime, avait amoureusement huilé mes rouages mécaniques, pour que chacune de mes touches fasse mouche.

     Je n'étais pas une petite jeune tout juste sortie d'usine , j'étais une réformée du boulot, il manquait trois capuchons d'alphabet à mes touches, mais j'avais fière allure . Une limousine, une solide "traction"  malgré mon clavier édenté.

     

    J'étais la Royale surprise de Noël !

     Je ne fus pas déçue, une fois débarrassée du papier cadeau qui m'étouffait , je fus son amie dès notre première rencontre.

     

    Je suis aujourd'hui dans ce grenier, sans tristesse, je ne suis pas partie comme d'autres objets, abîmée dans un container ou une benne de recyclage, elle sait que je suis là, parfois elle me rend visite, me caresse du bout des doigts, comme l'on ferait d'un piano qui vous émeut , frappant quelques notes sibyllines.

     Mon ruban bicolore rouge et noir, a séché, elle n'en a pas trouvé pour le remplacer; je me souviens de ses petits doigts qui habilement suivaient mes guide ligne, pour tendre mon ruban, ses petits doigts maculés d'encre fraiche...,  elle rembobinait à la main, faisant perdre la tête à ma bobinette gauche dans un tourbillon de plaisir, et rechargeait en sens inverse ma bobine droite qui redevenait ventrue, prête à nouveau pour les mots à frapper, prête à embarquer  pour des lignes d'évasion féérique.

      

     C'était le temps où nous jouïons ensemble des partitions particulières, elle me confiait  ses tickets de clientes dans son univers de "Mademoiselle la Marchande", puis les noms de ses abonnés dans " Madame La bibliothécaire" : je m'appliquais à son gré pour aligner  les dates d'emprunt et date limite de retour de l'oeuvre littéraire, tabulant les colonnes dans un gros bruit de chariot déplacé sur son rail.

     

    Son sourire enfantin, radieux, quand ma sonnette annonçait la fin d'une ligne était mon plus joli cadeau.

     

     A chaque déménagement, la petite fille menue me portait malgré mon poids important, j'étais son trésor, elle ne confiait cette tâche à quiconque de peur que je ne tombe dans les escaliers au risque de me briser.

    Elle déménageait souvent.. parfois d'appartement, mais parfois simplement dans sa chambre, elle était toujours à la recherche de l'endroit idéal , pour me voir depuis son lit ou la porte d'entrée.

     J'étais une reine sur un piédestal .

    Ma peinture était quelque peu défraîchie, elle habillait parfois mon capot de papiers irisés suivant l'évolution de ses goûts, patiente, inventant le papier collant  pour moi à grand renfort de ruban adhésif.

     

    Chaque année, elle otait ma parure fânée par la lumière et le soleil,  j'étais une élégante essayant une robe différente, sa mode  était la mienne, j'avais ma modiste personnelle.

     

    Je sais qu'elle ne m'abandonnera pas, même si je suis là, au repos, je sais bien qu'elle frappe sur des claviers plus souples depuis quelques années, je ne suis pas rouillée malgré mon âge avancé, elle m'entretient à l'huile d'olive . Il manque juste un ruban rouge et noir bien encré pour que je puisse élancer à nouveau mes lettres et ma ponctuation ..

    Existe - t-il quelque part cet alter ego.?

    Il faut que je songe à glisser cette idée,souffler au creux de son oreille ... il n'est peut-être pas trop tard .... 

     "Dis !?Tricôtinette,  regarde peut-être sur internet ?"

     

    @ La Royale de Pascale

     


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  •  

     

     

     Défi n°42 

     proposé par  Lyly

      communauté croqueurs de mots

     

    Le portrait de mon maître ou de ma maîtresse  

     

    "On dit souvent des animaux de compagnie

    qu'il ne leur manque que la parole...

    Pour ce défi, laissons-les s'exprimer et dépeindre leur quotidien,

    en dressant le portrait de leur maître ou maîtresse adoré(e)

    (Ne mettez surtout pas de côté vos petits travers )"

     

    Texte réel ou fictif, la forme est à votre convenance

    Alors à vos plumes ! Amusez-vous bien !

    appareil photo

      Aquarelle

    C'est qui ? qui cause ???

      100 3819

    - Oh  ben ! la Farfouillette

    avec son bavardage chronique (clic)

     elle a l'habitude de baver  !

     

    100 3815 2

    - Oui mais moi j'ai déjà dit ce que j'en pensais,

    et puis vous auriez la une, à trois pour une fois !!

     - Vous vous décidez ?

     Lyly attend le papier pour Lundi

    Je sais bien que ce n'est pas facile vous êtes quatre,

     et nous aussi, alors vous la crachez votre caricature ..

    Am stram gram !! pique et pique et ... collée Maya!

    catwomenN1224.jpg

    - Oh non pas moi, avec mon oeil en bandoulière,

    ça va pas le faire pour la photo!

    et puis j'aime mieux couver la paperasse

    que faire la couverture des papiers

     

    - Vous n'avez qu'à faire un portrait chacune,

    pas de discution au trot mesdemoiselles !!!

    C'est la "Maitresse" qui vous donne

    le devoir à rendre 

     

    100 3815

    - Bon puisque tu le prends comme ça Tricôtine,

    je vais faire la volontaire

    c'est toujours moi la plus téméraire

    j'aime pas les punitions générales, ni les particulières...

     

    hum.. hum... (raclement de gosier)

    un deux... all'os  !! un deux trois .. ça  baigne !

    Vous me connaissez tous ...

     Farfouille j'tembrouille  qui prend le microc  !

     

    Savez qu'on a quatre deux pattes à la maison

    une fille: Tricotine 

    trois garçons : Tricotin et les deux chérubins

    et qu'on est quatre quatre pattes

    quatre filles : deux félines  Maya et Aquarelle

    deux canines : Tanga et bibi Farfouillette

    j'suis la dernière arrivée

    alors le portrait va être un peu rogné

    passons les chérubins, nos grands zamours

    mais on les voit que le week end

    quand ils sont pas en vadrouille

     Tricotin lui il est fan de l'équipe "canine"

    les félines faut pas qu'elles se frottent trop...

    ça le rend grognon, 

    surtout quand qu'elles essaient

    de lui piquer sa place au canapé

    zou! zou! pschitt qu'il fait

    et les tigresses se réfugient

    dans les pattes de Tricôtine.

    c'est notre père qui est aux cieux ....à nous !

    un coucou qui vole au dessus des nuages

    parait qu'un jour....

    il a oublié de sortir une ancienne canine de son coffre de voiture,

     et qu'il se demandait bien où elle était passée !!

    il est pas  triste " mon rantanplan j'ai tout oublié"  

    ça fait rigoler toute la ménagerie quand il raconte ses zaventures

     

    Tricôtine,  elle c'est la chef de meute

     dès qu'elle rentre elle pose des quantités de questions

     s'il nous a bien donné à manger et à boire

    s'il y a eu des coups de téléphone,

    "quoi de neuf "...

    c'est son truc à Tricôtine!!

    il est tellement distrait le père Tricotin 

    qu'elle est obligée de coller des post it partout

    et... il oublie de lire les post-it !!!

    wouarf wouarf  il est trop tordant

     

    Tricôtine c'est la féline par excellence

    indépendante comme ses tigrées

    la semaine c'est un éclair

    tu la croit à un endroit...

    psstt elle s'est faufilée

    que t'as pas eu le temps

     de lever une patte

    ou ton nez mouillé

    pour lui faire un bizzzou

     

     le week end

    elle se prélasse,

    dans sa niche à fleurs

    ronronne sous sa couette

    comme ses deux zabeilles à rayures

    elle aime la chaleur, le calme...

     et lape des quantités de lait

    c'est impressionant!

     

    Le dimanche matin,

    quand c'est départ pour la "Sasse"

    avec les trois mâles on fait un peu de bruit

    Tanga et moi on "zappe" un peu pour la fête

    on fait "greli grelot", qui c'est qui va se promener?

    Alors là c'est plus un ssat la Tricotine,

    c'est une boule d'ogre...

    c'est qu'elle nous croquerait....  la vilaine bête ! 

     

    le dimanche ,on en profite bien

     elle a pas courses... de lévrier 

    elle a balai , .... j'adooore!

    surtout quand c'est dehors

     si je farfouille un peu trop ses zoeillets et ses roses

    elle montre les crocs et grogne un peu

    mais faut bien que je l'amuzze

    sinon elle resterait enfermée

    c'est pas une vie d'humaine!

     

    degats-farfouille.jpg

    Les félines elles ont droit de rentrer,  mais pas nous

    alors  je leur cours derrière... 

    Quel jeu, les ruzzes de Tricôtinocoyotte :

    elle m'ouvre la porte et  fait sortir les tigres...par la fenêtre

     Pas chienne la  Tricôtine 

    et drôlement câline avec ça 

    elle fait jeu de tous poils

    les rèches, les doux

    pas de jaloux

    et elle nous cause beaucoup 

    mais on comprend pas son charabia

    parait que c'est sa veilleuse bleue

     son vers luisant  "Néon"

     qui perturbe son langage

     "Oh  ma mmmmignonmmfarfouillette"

    "Oh ma mmmagnnbiloumaya"

    "Oh ma gentlemmmailmimitanga"

    "Oh ma minouchmmmquarelle"

    toujours partante pour les bizzzoux!

     

    On s'amuzzze comme des folles le dimanche

    mais tout ça vous le savez déjà ...

     

    Y z'ont rien d'extraordinaire

    nos quatre deux pattes

    c'est pas des deux pattes L.O.F

    ils gagnent pas les concours de beauté

    mais on les z'aime ,

     ils nous font des yeux ....

    tellement attendrissants....

    il ne leur manque vraiment que la parole

     

    Tiens les voilà ...

    salut j'vais voir ce qu'ils font !!

    A la prochaine sur ma chronique

    j'vous fais des bavouilles barbues 

    j'vais pas vous razzer... non plus !!

     

     

    patte f@ Farfouille

      


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